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Zoom sur 13, le nouveau Black Sabbath

« I don’t mind dying because I’m already dead« 

Ozzy Osbourne in « Damaged Soul » – 13

C’est le 28 septembre 1978 que sortait le 8eme et dernier album de Black Sabbath en compagnie d’Ozzy Osbourne. Depuis de l’eau a coulé sous les ponts, le groupe a sorti d’autres albums notamment en compagnie de Ronnie James Dio ou encore de Ian Gillan ou Glenn Hughes de Deep Purple.Ozzy, lui, a connu une longue et glorieuse carrière solo. Mais dans l’esprit de beaucoup le « véritable Sabbath » est celui des débuts, composé d’Ozzy Osbourbe, du guitariste Tony Iommi, du bassiste Geezer Butler et du batteur Bill Ward.Ce lundi sortira enfin le successeur de « Never Say Die » avec le retour du line-up originel, à l’exception du batteur Bill Ward, absent pour des raisons de contrat. Zoom sur cet album événement…

« 13 » est un album troublant. On y retrouve le son Black Sabbath, ce son unique, inimitable et fondateur d’un véritable courant majeur du rock: le heavy metal. Mais ce son on ne peut plus classique est ici revisité avec quelques touches de modernité, plus que probablement dictées par Rick Rubin, le producteur le plus demandé du rock ces 25 dernières années.

Suite aux problèmes de contrat avec Bill Ward, Black Sabbath a dû retrouver un remplaçant de dernière minute. Le choix de Brad Wilks, batteur de Rage Against The Machine,  s’ est rapidement imposé et celui-ci est pour le moins judicieux. Véritable disciple des grands batteurs rock des 70′s –John Bonham, Bill Ward font parties de ses héros- Wilks relève ici brillamment le défi.

De gauche à droite: Geezer Butler, Ozzy Osbourne et Tony Iommi aujourd'hui

L’autre grande surprise est le très bon état dans lequel on retrouve Ozzy Osbourne. C’était la grande crainte de nombreux fans avant l’enregistrement de l’album et celle-ci était fondée, notamment par les prestations quelque fois approximatives du  » Metal Madman  » sur scène. Que ce soit les géniales nouvelles technologies de studio ou une grande cure vitaminée,  on ne le saura probablement jamais mais le résultat est au rendez-vous.

Pour ceux qui avaient eu la chance, il y a 2-3 ans, d’assister aux concerts de Heaven and Hell, la précédente incarnation de Sabbath aux côtés de Ronnie James Dio, il n’y avait aucun doute le duo Tony Iommi/Geeze Butler était toujours capable de nous balancer un puissant mur sonore capable de faire rougir de nombreuses formations de métal actuelles. Le rouleau compresseur guitare/basse est ici toujours aussi redoutable.

Au niveau de la construction, l’album a un format on ne peut plus classique et on retrouve essentiellement des titres de 7-8 minutes à la structure métal progressif un peu comme on pouvait retrouver sur l’excellent  » Sabotage  » en 1975. Mention spéciale aussi pour le titre  » Zeitgeist « ,  très différents des autres plages de l’album,  et qui n’est pas sans nous rappeler le très planant et psychédélique  » Planet Caravan  » de l’album Paranoid

Vous l’aurez compris  »13 » est un bon cru et une bonne surprise, certes, pas révolutionnaire,  mais qui plaira sans aucun doute à tous les amateurs du genre.

  • Ma note 4/5

Highlights:

  • The End of the Beginning
  • Loner
  • Zeitgeist
  • Live Forever
  • Dear Father

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Black Sabbath: pas de réunion pour 2011

On en parlait, Ozzy Osbourne l’avait suggéré fin 2010, mais on vient de l’apprendre: Black Sabbath ne se reformera pas en 2011…

C’est Geezer Butler, le bassiste du groupe, qui l’a confirmé au magazine britannique Metal Hammer. Il a précisé « Ca n’arrivera pas cette année. Ozzy est en tournée avec son groupe cette année ». Le musicien n’a pas fermé les portes à une réunion, mais il a précisé que l’idée d’une ‘reformation’ du légendaire groupe de metal revient régulièrement sur le tapis.

Il faut dire que, depuis la disparition du chanteur Ronnie James Dio, Geezer Butler (basse) et Tony Iommi (guitare) sont en ‘stand by’ total. Idem pour le discret Bill Ward qui serait probablement de partie si Ozzy disait oui à une nouvelle tournée de Black Sabbath. Bref, peut-être en 2012, qui sait? Ce n’est pas la fin du monde, quoique … 😉

Pour conclure, si vous êtes fan ou simplement curieux à propos des différents line-up de Black Sabbath, je ne peux que vous conseiller d’aller jeter un oeil sur le site Black-Sabbath.com, on y parle de la carrière de très nombreux musiciens qui ont fait un passage dans Black Sabbath, une aventure qui dure depuis plus de 40 ans…

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Le saviez-vous?


  • Tony Iommi (à droite sur la photo), le guitariste de Black Sabbath, a été très brièvement le guitariste de Jethro Tull. On peut le voir aux côtés de Ian Anderson et de sa bande sur la video de Rock’n’roll Circus des Rolling Stones (1968)
  • Le claviériste Jon Lord a joué aux côtés de Ron Wood (qui n’était pas encore un Rolling Stone) au sein de The Santa Barbara Machine Head dans les années 60 avant de former Deep Purple avec Ritchie Blackmore, Ian Paice, Rod Evans et Nick Simper.
  • Le nom du groupe Duran Duran est emprunté à celui d’un dangereux scientifique véreux dans le film franco-italien Barbarella de Roger Vadim. Dans ce long métrage, sorti en 1968, le personnage de Barbarella (interprété par Jane Fonda) se lance à la recherche du vilain Duran Duran
  • A ses débuts dans les années 60, Steven Tyler – le célèbre chanteur d’Aerosmith – était également batteur…
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Sur la platine pour le moment: Heaven & Hell "The Devil You Know"

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Qui se cache derrière ce nom « Heaven & Hell »? Black Sabbath bien évidemment, mais non pas le Black Sabbath dirigé par mister Ozzy Osbourne mais bien le Black Sabbath qui avait sorti les excellents albums « Heaven & Hell » & « Mob Rules » dans le début des années 80. C’est donc Ronnie James Dio qui occupe la place centrale ici. Les fidèles Tony Iommi (guitare) et Geezer Buttler (basse) assurent habilement la filiation du son « classique Sabbath » et l’excellent Vinny Appice (le jeune frère du non moins excellent Carmine Appice) est à la batterie.

 « The Devil You Know », le nouvel album du groupe, sortira le 11 mai et, l’ayant écouté déjà à de nombreuses reprises, je peux vous assurer qu’il s’agit d’un très bon cru.Ceux qui ont aimé les albums « Heaven & Hell » (1980), « Mob Rules » (1981) et « Dehumanizer » (1992) ne pourront qu’être comblé.Les riffs de Tony Iommi sont plus inspirés que jamais, Ronnie James Dio est particulièrement en forme et la section rythmique assure comme un véritable bulldozer prêt à tout écraser sur son passage. Bref, si les albums de Dio (en solo) sont toujours de très bonne qualité, on est très heureux ici de retrouver l’équipe de Sabbath réunie pour un album qui devrait faire du bruit dans le milieu des amateurs de metal.

Heaven & Hell, au grand complet, sera au Graspop Festival ce vendredi 26 juin à Dessel et l’album « The Devil You Know » sortira le 11 mai chez RoadRunner Records.

 

Petite photo souvenir : Ronnie James Dio et votre serviteur lors d'un précédent Graspop Festival
Petite photo souvenir : Ronnie James Dio et votre serviteur lors d'un précédent Graspop Festival
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Jeff Beck "Live at Ronnie Scott's"

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Ahhhh le Ronnie Scott, le légendaire club londonien… Quand on pense au Ronnie Scott, on a les images de nombreuses figures emblématiques du jazz qui nous viennent en tête: Ella Fitzgerald, Nina Simone, Sarah Vanghan, Buddy Rich, Chet Baker sont en effet passés par la. Mais c’est aussi là-bas que Jimi Hendrix donnera le tout dernier concert de sa trop courte vie. Le 16 septembre 1970, il montera pour la dernière fois sur scène afin d’y accompagner Eric Burdon & War sur les deux derniers titres du concert. C’est pour vous dire à quel point cet endroit est mythique!

Cette année, le Ronnie Scott club fête son 50ème anniversaire.  Pour célébrer l’événement Jeff Beck a décidé de nous sortir un excellent album live enregistré en 2007 dans ce club à l’ambiance très intimiste . Pour applaudir Jeff et son band ce soir-là, il y avait du très beau monde. Robert Plant, Jimmy Page, Tony Iommi (le guitariste de Black Sabbath), Brian May (le guitariste de Queen) faisaient notamment partie de la très longue liste des invités.

Lors de ce concert événement, on voit notamment Joss Stone et Eric Clapton rejoindre Jeff sur scène. Clapton n’a pas été facile à convaincre, c’est Mister Beck qui me l’a dit (j’ai eu l’honneur de discuter une vingtaine de minutes avec lui au téléphone pour la sortie de ce live). En effet, Eric Clapton n’était vraiment d’humeur à jouer à ce moment-là, mais quand Jeff lui a dit qu’il souhaiter interpréter avec lui quelques standards comme « Little Brown Bird » ou « You Need Love », Clapton a directement changé d’avis et lui a répondu « Ok! C’est quand? Ca se passe où? ».

Ce « Live at Ronnie Scott’s » vient de sortir en CD, DVD et Blue Ray. J’ai eu l’occasion de visionner le DVD et d’en écouter la version CD et je peux vous assurer qu’il s’agit d’une petite merveille. Jeff Beck y est en très grande forme (il revisite notamment quelques extraits de son célèbre album jazz-rock « Blow by Blow » pour notre plus grand plaisir) et le groupe qui l’accompagne est bluffant. Le batteur Vinnie Colaiuta (connu, notamment pour son boulot avec Zappa) est, comme à son habitude, excellent et la véritable révélation de ce concert est la très jeune bassiste Tal Wilkenfeld (23 ans!) que l’on avait également vu sur scène lors du Crossroads Guitar Festival organisé par Clapton il y a peu. Bref, vous pouvez vous ruer sur ce live sans aucun danger: qualité assurée!

Tal Wilkenfeld, bassiste révélation du DVD, a fait la cover du Bass Magazine (édition japonaise)
Tal Wilkenfeld, bassiste révélation du DVD, a fait la cover du Bass Magazine (édition japonaise)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un petit extrait pour la route:

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