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Conférences de novembre 2021: David Bowie, Freddie Mercury, Nirvana…

Du rock progressif et l’histoire de David Bowie, de Freddie Mercury et de Nirvana à venir 🙂

A très bientôt,

Laurent

Les liens:

6 novembre Rock progressif 

17 novembre conf Bowie à Boussu

19 novembre conf Queen à Pont-à-Celles

26 novembre conf Queen à Dmillen (Luxembourg)

27 novembre conf/présentation Nirvana Unplugged (Liège/Reflektor)

 

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C'était il y a vingt ans, 1994 une année très musicale…

1994, c’était il y a vingt ans… Oui, c’est vrai, ça nous ne rajeunit pas. 1994 a été une année charnière dans l’histoire du rock. Une année importante marquée par une tragédie : la disparition de Kurt Cobain, fin d’une époque et début d’une nouvelle. 1994 a vu l’arrivée ou le triomphe de groupes tels que Green Day ou encore Portishead, le début de la ‘gueguerre’ Brit-pop Blur/Oasis mais aussi la consécration des Cranberries ou le retour de King Crimson. Zoom sur une année fondatrice…

Le 5 avril 1994, Kurt Cobain décide de mettre fin à ses jours alors que Nirvana était au sommet de sa popularité. Depuis 1991 et la sortie de Nevermind, c’était le grunge – né pourtant dans les années 80 aux Etats-Unis – qui donnait le ton… De nombreuses formations éphémères suivront le courant et beaucoup se perdent en reproduisant presqu’à l’identique.

1994 est également une année de rupture, la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau. Voici un bref aperçu des sorties majeures de cette année musicale exceptionnelle:

dookie

Le troisième album du groupe californien Green Day sort le 1er février 1994. Il connait un succès fulgurant, porté par des singles tels que « When I Come Around » ou encore l’inoubliable « Basket Case ».

mellowgold

Le 1er mars 1994 sort « Mellow Gold », troisième album de Beck Hansen. Grâce à celui-ci, le musicien américain parvient enfin à se faire connaître un peu partout dans le monde. Le titre « Loser » est une excellente porte d’entrée vers son univers très particulier et indéfinissable où pop, rock, hip hop, musiques psychédélique et expérimentale se mélangent avec succès.

downwardspiral

Après un 1er album d’excellente facture en 1989 mais encore très influencé par Depeche Mode, Trent Reznor et son band nous reviennent en 1994 avec un des chefs d’œuvres du rock indus: « The Downward Spiral », « Piggy », « March of the Pigs », « Reptile » ou encore la chaotique ballade désespérée « Hurt » (reprise quelques années plus tard par Johnny Cash) s’imposent rapidement comme des classiques du genre.

superunknown

Sorti le 8 mars 1994, « Superunknown » est le 4eme album de Soundgarden, un des groupes fondateurs du grunge et originaire de Seattle, tout comme Nirvana. Si « Superunknown » n’est pas vraiment le meilleur ni le plus original opus du groupe, c’est l’album qui permettra au grand public de découvrir cet excellent groupe actif depuis le milieu des années 80. On y retrouve les titres « Spoonman » et bien entendu « Black Hole Sun ».

divisionbell

Sorti le 28 mars 1994, « Division Bell » est le 14ème et dernier album de Pink Floyd. Tout comme sur son prédécesseur, « A Momentary Lapse of Reason » (sorti en 1987), on y retrouve le célèbre groupe britannique dans sa formation Gilmour/Mason/Wright et sans Roger Waters. Produit par le fidèle Bob Ezrin, on y retrouve notamment le superbe « High Hopes ».

smash

Sorti le 8 avril 1994, « Smash » est le troisième album du groupe californien The Offspring. Enorme succès commercial, l’album surfe clairement sur la vague de l’ « après Kurt Cobain » avec des titres comme « Gotta Get Away » mais propose aussi deux petites bombes très accessibles, « Self Esteem » et « Come Out and Play », qui vont sérieusement concurrencer le punk rock adolescent « à la Green Day ».

livethroughthis

Le 12 avril 1994, le groupe de Courtney Love, Hole, surprend le public avec le très bon « Live Through This ». Les mauvaises langues diront que l’album a été écrit par le regretté Kurt Cobain mais en tout cas le résultat est bluffant. « Violet », « Miss World » ou encore « Doll Parts » font partie des grands titres de cette année 1994.

parklife

Sorti le 25 avril 1994, « Parklife » est le 3eme album du groupe britannique Blur. La « confrontation » Britpop approche, Oasis et Blur ne tarderont pas à s’insulter joyeusement par presses interposées. Avec « Parklife », Blur affine ses sonorités et ose même « Girls & Boys », un titre flirtant avec la Dance, pour ouvrir l’album. Albarn se montre ici à nouveau un excellent compositeur et signe des classiques tels que « End of the Century », « This Is A Low », « To The End » et bien entendu la plage titulaire « Parklife ».

weezerbluealbum

Le 10 mai 1994 voit la sortie du 1er album de Weezer, groupe californien atypique, qui crée véritablement la surprise à l’époque. Produit par Ric Ocasek des Cars, l’album propose d’excellents titres tels que « Say It Ain’t So », « Undone » ou encore « Buddy Holly » qui deviendra l’hymne du Windows 95 de Microsoft peu de temps après. La naïveté/sincérité des textes de Rivers Cuomo convainc le grand public, : c’est le début d’une nouvelle histoire musicale…

voodoolounge

Le 11 juillet 1994, les Rolling Stones sortent le très bon « Voodoo Lounge ». Après des années 80 quelques peu compliquées, les Stones sont ici de retour en très grande forme. « Love Is Strong » et la ballade « Out of Tears » sont deux titres phares de l’album.

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Le 19 juillet 1994, un certain Brian Warner fait ses débuts avec son groupe Marilyn Manson. « Portrait of An American Family » choque les Etats-Unis avec les titres « Get Your Gun », « Lunchbox » ou le bien nommé « Cake and Sodomy ».

dummy

Le 22 août 1994, un jeune groupe de Bristol créé l’événement avec la sortie de son 1er album intitulé « Dummy ». Portishead défend ici l’un des albums majeurs du trip-hop et le superbe « Glory Box » envahit les stations radios du monde entier…

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Le 23 août 1994, le très prometteur Jeff Buckley – fils de Tim Buckley – sort « Grace », un 1er album d’une étonnante maturité. Moins de 3 ans plus tard, Jeff Buckley sera retrouvé noyé à Memphis et entrera dans le panthéon de l’histoire du rock.

definitelymaybe

Le 30 août 1994, alors que l’été touche à sa fin, le monde du rock voit débarquer un nouveau groupe majeur. Oasis dévoile son « Definitely Maybe » et les frères Gallagher nous prouvent leur talent et leur arrogance grâce à de petites bombes telles que « Supersonic », « Rock’n’Roll Star » ou encore « Live Forever ».

worstcase

Le 16 septembre 1994, le groupe dEUS bouleverse la scène rock belge avec son 1er album « Worst Case Scenario ». Enorme source d’influence pour Brian Molko de Placebo, le premier album de dEUS comporte des incontournables tels que « Suds & Soda » ou encore « Hotellounge ».

noneedtoargue

Le 3 octobre 1994, sort le 2ème album des Cranberries « No Need To Argue ». Les Irlandais dénoncent le terrible conflit qui divise alors encore leur pays sur l’inoubliable « Zombie ».  Produit par Stephen Street, connu également pour son travail aux côtés des Smiths et de Blur, « No Need To Argue » est un album marquant des années 90.

noquarterpageplant

Le 14 octobre, les deux vétérans de Led Zeppelin voyant le retour d’un rock authentique depuis quelques années en profitent pour délivrer leur intéressant « No Quarter : Unledded » dans lequel ils reprennent le répertoire de Led Zeppelin, notamment en compagnie d’un orchestre égyptien pour une version épique et indispensable de « Kashmir ».

unpluggednirvana

Finalement, le 1er novembre 1994 sort le chant du cygne de Kurt Cobain, le superbe album live « MTV Unplugged in New York » de Nirvana. On y retrouve un Cobain plus fragile et touchant que jamais nous réinterprétant quelques-uns des classiques du groupe en acoustique ainsi que d’intéressantes reprises dont celle du « Man Who Sold The Wold » de David Bowie ou encore le déchirant « Where Did You Sleep Last Night » de Leadbelly.

 

Mais aussi …

  • Welcome To The Cruel World, le premier album de Ben Harper
  • Groove Family Cyco d’Infectious Groove
  • Let Love In de Nick Cave & The Bad Seeds
  • Ill Communication des Beastie Boys
  • The Last Temptation d’Alice Cooper
  • Monster d’R.E.M.
  • Korn, le premier album de … Korn
  • Hell Freezes Over, le retour des Eagles

La playlist de l’année 1994

  • Green Day – Basket Case
  • Beck – Loser
  • Nine Inch Nails – Hurt
  • Soundgarden – Black Hole Sun
  • Pink Floyd – High Hopes
  • The Offspring – Come Out and Play
  • Hole – Doll Parts
  • Blur – End of a Century
  • Weezer – Buddy Holly
  • The Rolling Stones – Love is Strong
  • Marilyn Manson – Cake and Sodomy
  • Portishead – Glory Box
  • Jeff Buckley – Hallelujah
  • Oasis – Supersonic
  • dEUS – Suds & Soda
  • The Cranberries – Zombie
  • Jimmy Page & Robert Plant – Kashmir
  • Nirvana – Where Do You Sleep Last Night (live)

Ecoutez cette playlist sur Spotify:

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Mes coups de cœur album 2013: David Bowie, Ghost, Black Sabbath, Nick Cave…

selection2013

Hello et avant tout mes meilleurs vœux pour cette année 2014!

Pour bien commencer l’année je vous propose – grande première – une petite vidéo que je me suis amusé à réaliser\’bricoler’ très rapidement dans laquelle je présente mes coups de cœur albums de l’année 2013. Un article plus complet avec une sélection étendue sera publiée prochainement. A très bientôt…

 

 

 

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Sorties CD et livres: les Beatles, Machiavel, The Subways, Ryan Adams et Nirvana

Quelques sorties récentes à découvrir, mes quelques coups de coeur du moment :

  • The Beatles Discomania de François Plassat

François Plassat, qui nous avait déjà proposé il y a quelques mois une véritable bible plus que complète consacrée à Paul McCartney, nous revient avec un imposant ouvrage concernant les Beatles. « Un livre de plus sur les Beatles, quel intérêt? » allez-vous me dire. Ce livre, plutôt que de nous raconter pour la enième fois la vie des Fab Four, revient ici de manière extrèmement détaillée sur leurs discographies aussi bien en tant que groupe qu’en tant qu’artistes solos. Des débuts du groupe en compagnie de Tony Sheridan, des aventures « classiques » de McCartney en passant par les albums de George, John et Ringo… tout est ici chroniqué de façon précise, juste et complète. Si vous voulez être guidé dans l’élaboration de votre bibliothèque « Beatlesque », vous savez ce qu’il vous reste à faire…

  • Machiavel « 11 »

Machiavel nous revient en forme avec un 11ème album baptisé très justement « 11/Eleven », LP bien plus enthousiasmant que le précédent sorti il y a 6 ans. L’arrivée du nouveau guitariste, Christophe Pons, semble avoir revigoré la formation et l’ensemble sonne nettement plus rock que les 2-3 dernières productions en date. Thierry Plas, le précédent guitariste, a pour sa part quitté le groupe il y a quelques mois pour rejoindre les Tailors of Panama, formation musicale qui mérite également le détour…

  • The Subways « Money and Celebrity »

Troisième album du trio britannique The Subways, « Money & Celebrity » célèbre le rock dans sa forme la plus efficace et la plus primaire: du rock direct, « in your face ». Les 12 titres de l’album s’enchaînent à un rythme dingue et ce sens de la mélodie et du riff accrocheur nous rappelle, à certains moments, certains pontes du glam rock des 70’s tels que Sweet ou encore Slade.  A noter ici la présence de l’excellent producteur Stephen Street, connu pour son travail aux côtés des Smiths, Blur ou encore des Cranberries.

  • Ryan Adams – « Ashes & Fire »

Le premier album de Ryan Adams sans son groupe – The Cardinals – est une réussite totale. Enregistré à la maison avec du vieux matos analogique et sous les conseils avisés de Glyn Johns, le producteur de Led Zep, des Rolling Stones, des Beatles ou encore des Who, « Ashes & Fire » est l’album idéal à écouter au coin d’un feu de bois lors des longues nuits d’hiver…


  • Coffret Nirvana Nevermind 20ème anniversaire

2011 a été une année riche en sortie de coffrets, versions deluxe et autres « remasters ». Si certaines de ces éditions présentent de l’intérêt, d’autres sont parfois remplies de vide tant le matériel intéressant à déjà été utilisé et réutilisé… Le coffret Nevermind 20ème anniversaire fait partie des bonnes surprises. En effet, outre l’album original en version remasterisée, il propose également de découvrir les mixs originaux de Butch Vig, sensiblement différents de ceux que nous connaissons, des versions démos des grands classiques présents sur l’album ainsi qu’un très bon album public, le « Live at Paramount » en version CD et DVD. Mais le véritable plus réside dans le packaging très réussi du coffret : l’objet est très beau et le luxueux livret plus que complet. On y découvrira des informations indispensables pour les fans : le prix des sessions d’enregistrements, les montants déboursés pour les chambres d’hôtel des musiciens… Bref, un must pour  les fans de grunge et de Nirvana.

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Les 20 ans de Nevermind de Nirvana

Le 24 septembre 2011, le monde musical va fêter le 20ème anniversaire d’un album mythique, « Nevermind » de Nirvana. C’est grâce à cet album qu’un courant musical américain, le grunge – resté jusque là complètement underground – va se transformer en un phénomène ultra-commercial et surtout ressortir les bonnes vieilles guitares, basses et batterie hors du placard après des années 80 dominées par le synthétiseur et les boites à rythmes.

Dave Grohl le répétait encore récemment lors d’une interview, le succès de Nirvana les a vraiment pris par surprise… Nirvana n’a pas inventé le grunge. Beaucoup de critiques s’accordent à le dire, l’origine du grunge remonte au milieu des années 80 avec le groupe Green River, originaire – tout comme Nirvana – de Seattle aux Etats-Unis. Son EP (mini-album) « Come on Down » est donc souvent considéré comme le disque fondateur du mouvement. Dans ce groupe on retrouve déjà des musiciens qui formeront plus tard deux autres groupes piliers du mouvement grunge: Pearl Jam et Mudhoney. Soundgarden et de nombreuses autres formations s’ajouteront rapidement à la liste des fondateurs …

Même si ces groupes vont sortir des albums de très grande qualité dans les années 80, le succès restera encore très local durant cette période. Alors, pourrait-on se demander, qu’est ce qui va permettre à Nirvana de transformer ce courant local, une sorte de mouvement d’initié, en une musique « à la mode » capable d’écouler des millions de disques à travers le monde?

Cette formule magique de Nirvana, développée par son leader Kurt Cobain, sera en fait, d’une certaine façon, l’art de pouvoir sortir des morceaux d’une violence musicale rare mais avec une mélodie directement accrocheuse (« catchy » comme diraient les américains), mémorable et « grand public ». Pour composer de tels standards, Cobain va s’inspirer bien évidemment de la scène grunge de Seattle – citée ci-dessus – mais il va également mélanger l’aspect sauvage, « noisy » de Sonic Youth, Pixies ou de Black Sabbath (des grandes influences de Cobain) à l’aspect mélodique de Queen ou encore des Beatles et de Lennon en solo (autres importantes influences du leader de Nirvana).

Un autre élément qui va considérablement aider à la popularité du groupe, c’est la personnalité de Cobain. En effet, même s’il aura malheureusement cet aspect destructeur, trop fréquent dans l’histoire des grands noms du rock, Kurt Cobain séduira son public pour son aspect sincère, fragile, parfois timide et touchant. Loin du grand cliché habituel et macho du « rockeur », Kurt Cobain évoquera régulièrement avec les journalistes son « côté féminin ».

Interrogé à ce propos dans le Melody Maker en 1992, il expliquait ceci: « J’ai toujours eu ce côté plutôt féminin en moi, même quand j’étais très jeune, mais je n’étais pas au courant. Puis quand mes hormones ont commencé à se manifester et que j’ai commencé à avoir des poils sur le menton, j’ai commencé à fumer des pétards et à écouter Black Sabbath et Black Flag pour affirmer mon côté mec. Mais les Pixies m’ont remis dans le droit chemin, loin du trip machiste habituel du punk rock »

Kurt Cobain, Krist Novoselic et Dave Grohl ont undibitablement changé le cours de l’histoire musicale et Universal s’apprête à sortir une édition très spéciale de Nevermind à la fin du mois de septembre. Je vous en reparle, promis …

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La reprise du jour: Happiness is a Warm Gun …

Alors dans la section « La reprise du jour », aujourd’hui je vous propose celle du chef d’oeuvre de John Lennon « Happiness is a Warm Gun » (qui figurait d’origine sur l' »album blanc » des Beatles en 1968). Cette reprise est effectuée avec pas mal d’inspiration par les Breeders, groupe américain alternatif dirigé par Kim Deal, la bassiste/chanteuse des Pixies. On peut retrouver cette « cover » sur le premier album du groupe, « Pod », un album sorti en 1990 et considéré aujourd’hui comme un grand classique. Kurt Cobain (Nirvana) lui même considérera « Pod » comme une de ses influences majeures.

Après avoir obtenu le statut de groupe culte grâce à ce premier disque, les Breeders connaîtront un succès plus « mainstream » grâce à leur second album « Last Splash » sur lequel on retrouvera leur tube « Cannonball ».

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Review: Foo Fighters: "Wasting Light"

Ca y est, le digne successeur de « Echoes, Silence, Patience & Grace » est dans les bacs. « Wasting Light » est le 7ème album des Foo Fighters. 7: chiffre magique, album magique…?

En s’associant avec Butch Vig pour la production de ce nouvel album, Dave Grohl a décidé de retrouver ses racines et l’année 1991 qui l’avait vu enregistrer le mythique album Nevermind au sein de Nirvana aux côtés du producteur ainsi que de Kurt Cobain et de Krist Novoselic (ce dernier fait d’ailleurs une petite apparition sur l’album sur le titre « I Should Have Known », peut être une référence à Kurt?).

Retour en arrière donc mais pas question ici de lourde nostalgie impropre. Rassurez-vous, Dave Grohl et ses amis des Foo Fighters ne sont pas tombés dans le piège facile du « revival 90’s », il s’agit bel et bien d’un nouvel album « moderne » des Foo Fighters. Cependant, pour lui donner un aspect plus « authentique », les Foo Fighters se sont payés le luxe de l’enregistrer entièrement en analogique, avec de bonnes vieilles bandes.

Si le travail sur bande demande une toute autre discipline de travail, le groupe a décidé d’enregistrer cet album dans des conditions optimales et sans stress. Pour ce faire, les musiciens se sont donnés rendez-vous dans un… garage, le garage de la famille Grohl, annexe de sa très belles propriété situé dans le district d’Encino à Los Angeles.

Ainsi entre les prises, les 5 musiciens du groupes (ils sont 5 depuis le retour officiel de Pat Smear au sein des Foo Fighters) prennent un peu de bon temps tous en famille dans la piscine de Dave Grohl.

C’est vrai qu’on nage ici en plein rêve/cliché américain mais, malgré cela, l’ensemble sonne sincère et l’album est une véritable réussite artistique et, quand on observe la place de celui-ci dans le top albums d’iTunes, on peut s’attendre a une réussite commerciale.

Quelque chose me dit que les Foo Fighters seront la tête d’affiche d’un des grands festivals belges cet été. Ayant eu la grande chance de les voir présenter l’album en avant-première a Londres en février, je ne peux que vous conseiller vivement de ne pas louper ce rendez-vous qui sera, sans aucun doute, un des événements rock de l’année…

Note: 8,5/10

Titres forts/highlights: Bridge Burning, Rope, White Limo, Arlandria, These Days, I Should Have Known

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