Archives par mot-clé : Black Sabbath

Coup de coeur: Kadavar, power trio made in Berlin

Imaginez un subtil mélange des expérimentations musicales de Cream, Black Sabbath, Hawkwind, le tout avec un zeste de modernité, une efficacité et une puissance qui pourraient évoquer Queen of The Stone Age à ses débuts ou encore Them Crooked Vultures. Vous êtes intrigué? Moi aussi… découvrons Kadavar!

Kadavar

J’ai découvert ce groupe originaire de Berlin un peu par hasard, grâce aux conseils avisés de Jacques de Pierpont – le légendaire « Ponpon » –  également mon collègue à Classic 21.

Kadavar, à la différence d’autres très bons groupes de « stoner » qui ont tendance à émerger d’un peu partout à l’heure actuelle, a un son encore plus « roots » que ses collègues. En effet, sur certains titres, on pourrait jurer que Tony Iommi et Geezer Butler de Black Sabbath jouent sur l’album…

Cependant, Kadavar ne se limite pas pour autant à un vulgaire « copié/collé » qui n’aurait pas beaucoup d’intérêt. On retrouve donc une partie du son de Sabbath, des envolées psychédéliques à la Cream et Hawkwind mais surtout – et c’est ce qui fait d’eux un groupe original –  un univers bien propre dans lequel peu de place est laissée au chant. En effet, le groupe préfère nous emmener dans un voyage metal et psychédélique de très grand niveau.

Kadavar a déjà sorti deux albums: « Kadavar » en 2012 et « Abra Kadavar » en 2013.

Quelques extraits choisis:

Les deux albums complets sur Spotify

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Mes coups de cœur album 2013: David Bowie, Ghost, Black Sabbath, Nick Cave…

selection2013

Hello et avant tout mes meilleurs vœux pour cette année 2014!

Pour bien commencer l’année je vous propose – grande première – une petite vidéo que je me suis amusé à réaliser\’bricoler’ très rapidement dans laquelle je présente mes coups de cœur albums de l’année 2013. Un article plus complet avec une sélection étendue sera publiée prochainement. A très bientôt…

 

 

 

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Black Sabbath: de retour en grande forme

Il y a quelques jours, je me suis rendu à Amsterdam au Ziggy Dome pour assister au grand retour de Black Sabbath, impressions…

blacksabbathamsterdam

Amsterdam, jeudi 28 novembre aux alentours de 19h00

Même si le Ziggy Dome n’est pas complètement rempli, on sent que les fans sont très impatients de revoir LE groupe fondateur du metal monter sur la scène du Ziggo Dome.Les fidèles sont là, arborant fièrement leur T-Shirt Sabbath, System of a Down, Rammstein ainsi que des T-shirts représentant le différents grands festivals metal de Hollande et d’Allemagne. Je suis agréablement surpris par la présence assez notable d’un public très jeune (15-20 ans) et, bien sûr, des vétérans de la grande époque de Sabbath.

Un groupe de première partie va nous permettre de pas perdre patience. Il s’agit du groupe britannique Uncle Acid and the Deadbeats, les véritables « enfants » de Black Sabbath. Issu de Cambridge, le quatuor nous propose un son intéressant, très loud, proche de celui de l’album « Master of Reality » avec des compositions assez longues, presque psychédéliques qui – si elles n’égalent pas la qualité des standards de Black Sabbath – sont assez agréables et envoûtantes.

20h30, Black Sabbath arrive sur scène, respectant parfaitement le timing établi. Nous allons nous plonger dans deux heures de metal roots dont le groupe a le secret.

Pour accompagner Ozzy OsbourneTony Iommi et Geezer Butler, on retrouve un certain Tommy Clufetos à la batterie, qui remplace Bill Ward, batteur originel de la formation ,malheureusement absent de cette tournée pour des raisons contractuelles.

Clufetos « assure le job », assez fidèle au jeu de Wardsans affirmer spécialement sa propre personnalité. Iommi et Butler nous impressionnent toujours autant avec ce son unique, véritable marque de fabrique de Sabbath qui pourrait faire rougir toutes autres formations musicales du genre.

Ozzy semble s’amuser comme un petit fou :  quand on le voit déambuler aux côtés d’Iommi et Butler, un grand sourire aux lèvres, on a parfois l’impression qu’il s’agit du gamin de cinq ans fier de montrer sa dernière bêtises à ses parents. Il est en forme, certes, parfois il semble « à côté », mais ce n’est pas une question d’âge, Ozzy a toujours eu une notion particulière de la « justesse » en concert.

Le public prend son pied et Ozzy, en maître des cérémonies, le contrôle à coup de « God Bless You » et de « Hey you’re fuckin crazy ». Il n’oubliera d’ailleurs pas de faire un petit clin d’œil à la libéralisation du cannabis au Pays-Bas avec un petit « You like joint here, I know you fuckin’ well Amsterdam… »

La setlist est impeccable, Sabbath revisitant avec plaisir des classiques tels que « Paranoid », « Iron Man », « War Pigs », « Black Sabbath » ainsi que les excellents « Snowblind », « Children of the Grave » ou encore « Under The Sun », très bonne surprise et, personnellement, mon favori de cette prestation.

« 13 », le très bon dernier album studio de Sabbath, marquant son retour, est aussi ici à l’honneur avec trois extraits dont un « God is Dead » mémorable.

Visuellement, quelques titres sont agrémentés de nouveaux vidéo clips intéressants, notamment celui d' »Under The Sun » avec la participation exclusive de … Benoit XVI…

En bref, une prestation impressionnante qui ne peut que nous faire saliver d’impatience en attendant le concert de Black Sabbath en tête d’affiche du Graspop Metal Meeting 2014 le dimanche 29 juin à Dessel. Be there or be square…

 

Setlist complète d’Amsterdam

War Pigs
Into the Void
Under the Sun/Every Day Comes and Goes
Snowblind
Age of Reason
Black Sabbath
Behind the Wall of Sleep
N.I.B.
(preceded by « Bassically » … more)
End of the Beginning
Fairies Wear Boots
Rat Salad
(followed by Tommy Clufetos drum solo)
Iron Man
God Is Dead?
Dirty Women
Children of the Grave
Encore:
Paranoid

 

 

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Zoom sur 13, le nouveau Black Sabbath

« I don’t mind dying because I’m already dead« 

Ozzy Osbourne in « Damaged Soul » – 13

C’est le 28 septembre 1978 que sortait le 8eme et dernier album de Black Sabbath en compagnie d’Ozzy Osbourne. Depuis de l’eau a coulé sous les ponts, le groupe a sorti d’autres albums notamment en compagnie de Ronnie James Dio ou encore de Ian Gillan ou Glenn Hughes de Deep Purple.Ozzy, lui, a connu une longue et glorieuse carrière solo. Mais dans l’esprit de beaucoup le « véritable Sabbath » est celui des débuts, composé d’Ozzy Osbourbe, du guitariste Tony Iommi, du bassiste Geezer Butler et du batteur Bill Ward.Ce lundi sortira enfin le successeur de « Never Say Die » avec le retour du line-up originel, à l’exception du batteur Bill Ward, absent pour des raisons de contrat. Zoom sur cet album événement…

« 13 » est un album troublant. On y retrouve le son Black Sabbath, ce son unique, inimitable et fondateur d’un véritable courant majeur du rock: le heavy metal. Mais ce son on ne peut plus classique est ici revisité avec quelques touches de modernité, plus que probablement dictées par Rick Rubin, le producteur le plus demandé du rock ces 25 dernières années.

Suite aux problèmes de contrat avec Bill Ward, Black Sabbath a dû retrouver un remplaçant de dernière minute. Le choix de Brad Wilks, batteur de Rage Against The Machine,  s’ est rapidement imposé et celui-ci est pour le moins judicieux. Véritable disciple des grands batteurs rock des 70′s –John Bonham, Bill Ward font parties de ses héros- Wilks relève ici brillamment le défi.

De gauche à droite: Geezer Butler, Ozzy Osbourne et Tony Iommi aujourd'hui

L’autre grande surprise est le très bon état dans lequel on retrouve Ozzy Osbourne. C’était la grande crainte de nombreux fans avant l’enregistrement de l’album et celle-ci était fondée, notamment par les prestations quelque fois approximatives du  » Metal Madman  » sur scène. Que ce soit les géniales nouvelles technologies de studio ou une grande cure vitaminée,  on ne le saura probablement jamais mais le résultat est au rendez-vous.

Pour ceux qui avaient eu la chance, il y a 2-3 ans, d’assister aux concerts de Heaven and Hell, la précédente incarnation de Sabbath aux côtés de Ronnie James Dio, il n’y avait aucun doute le duo Tony Iommi/Geeze Butler était toujours capable de nous balancer un puissant mur sonore capable de faire rougir de nombreuses formations de métal actuelles. Le rouleau compresseur guitare/basse est ici toujours aussi redoutable.

Au niveau de la construction, l’album a un format on ne peut plus classique et on retrouve essentiellement des titres de 7-8 minutes à la structure métal progressif un peu comme on pouvait retrouver sur l’excellent  » Sabotage  » en 1975. Mention spéciale aussi pour le titre  » Zeitgeist « ,  très différents des autres plages de l’album,  et qui n’est pas sans nous rappeler le très planant et psychédélique  » Planet Caravan  » de l’album Paranoid

Vous l’aurez compris  »13 » est un bon cru et une bonne surprise, certes, pas révolutionnaire,  mais qui plaira sans aucun doute à tous les amateurs du genre.

  • Ma note 4/5

Highlights:

  • The End of the Beginning
  • Loner
  • Zeitgeist
  • Live Forever
  • Dear Father

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Les 5 albums essentiels de Black Sabbath

Allez, comme le groupe prépare son grand retour en juin, petite sélection, subjective of course, de ce que je considère être les 5 albums essentiels de Black Sabbath:

1) Black Sabbath – Master of Reality (1971)

Attention, chef d’oeuvre! « Master of Reality » est sans conteste l’album fondateur du mouvement « stoner ». Sans cet album, pas de Kyuss, pas de Queens of the Stone Age, Monster Magnet ou encore de … Master of Reality (le groupe donc). En 1971, Black Sabbath révolutionne le monde du hard rock avec cet album au son lourd, sale et bluffant. Un véritable régal pour les amateurs du genre.

(les Keytracks sont une sélection subjective de titres que je vous propose d’écouter pour vous donner un aperçu de l’ambiance de l’album)

Keytracks:

  • Sweet Leaf
  • After Forever
  • Children of the Grave
  • Into the Void

2) Black Sabbath – Sabbath Bloody Sabbath (1973)

Probablement l’album le plus « ouvert » de Black Sabbath période Ozzy, « Sabbath Bloody Sabbath » nous montre un groupe étoffant quelque peu son son mais sans pour cela perdre son ADN. Rick Wakeman, claviériste de Yes, donne ici un petit coup de main remarqué aux 4 rockers de Birmingham.

Keytracks:

  • Sabbath Bloody Sabbath
  • Sabbra Cadabra (à écouter également la reprise sur l’album « Garage Inc. » de Metallica)
  • Killing Yourself to Live
  • Spiral Architect

3) Black Sabbath – Paranoid (1970)

LE classique, celui qui va réellement faire démarrer la carrière du groupe notamment grâce au 45 tours « Paranoid », un énorme succès. Sur cet album, Black Sabbath a défini un son lourd à souhait, dérivé du blues mais accompagné d’un aspect sombre poussé à son paroxysme. « Paranoid », par le biais de titres tel que « War Pigs » ou encore « Hand of Doom », est un album engagé contre la guerre du Vietnam. Un véritable trésor pour les ‘metalleux’ et une source d’inspiration pour les générations futures…

Keytracks:

  • War Pigs
  • Paranoid
  • Iron Man
  • Hand of Doom
  • Fairies Wear Boots

4) Black Sabbath – Black Sabbath (1970)

Et au départ était… « Black Sabbath ». Une pochette étrange, une musique venue d’ailleurs, les débuts d’une aventure. La plage titulaire vous plonge tout de suite dans l’ambiance. Une réussite absolue pour un premier album enregistré avec un budget ridicule.

Keytracks:

  • Black Sabbath
  • The Wizard
  • N.I.B.

5) Black Sabbath – Heaven and Hell (1980)

Début du second chapitre de l’aventure du groupe. Tony, Geezer et Bill décident de se priver du chanteur Ozzy Osbourne, devenu totalement ingérable, et font appel à l’ancien chanteur de Rainbow (le groupe de Ritchie Blackmore, ex-Deep Purple), un certain Ronnie James Dio. La collaboration entre Ronnie James et les 3 autres se montrera particulièrement efficace et « Heaven and Hell » sera l’un des modèles d’une nouvelle vague de la musique heavy metal en Anglerre, ce que les critiques musicaux appeleront par la suite, la New Wave of British Heavy Metal, mouvement représenté par des groupes tels que Iron Maiden, Saxon ou encore Def Leppard.

Keytracks:

  • Children of the Sea
  • Lady Evil
  • Heaven and Hell
  • Die Young

Vous pouvez écouter ma sélection de ces « Keytracks » sur Spotify en cliquant ici: Black Sabbath Keytracks

Mais aussi

  • « Sabotage » (1975), un autre grand album de la période Ozzy, « Symptom of the Universe » est une fameuse « claque » musicale.
  • « Vol, 4 » (1972), autre classique de la période Ozzy.
  • « Mob Rules » (1981), le petit frère de « Heaven & Hell », second album avec Ronnie James Dio.
  • « Technical Ectasy » (1976), le Sabbath époque Ozzy fait évoluer son style mais perd quelque peu son identité. Un album cependant très agréable à réécouter.
  • « Born Again » (1983), une curiosité, Sabbath et Ian Gillan de Deep Purple. Quelques titres sympathiques…
  • « Dehumanizer » (1992), le retour remarqué et remarquable d’un Ronnie James Dio en pleine forme dans le début des années 90.
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Black Sabbath le retour: réunion annoncée le 11/11/11. Un nouvel album et une tournée mondiale?

C’est cette image que Black Sabbath a publié très récemment sur sa page officielle Facebook. D’après les dernières infos qui circulent sur le net, le groupe devrait tenir une conférence le 11 novembre 2011 (11/11/11) au Whiskey a Go-Go de Los Angeles (mythique club qui avait vu notamment les débuts des Doors)  à 11.11 AM (heure locale). On parle de l’annonce d’une tournée mondiale et de la sortie d’un nouvel album. Wait and see!

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Le saviez-vous? King Crimson à Hyde Park, Ozzy et la plomberie et la popularité des White Stripes

  • Un des premiers concerts de King Crimson s’est donné devant plus de 250 000 personnes, c’était en première partie des Rolling Stones le 5 juillet 1969 lors du célèbre concert gratuit à Hyde Park

  • Même si ils sont originaires de Detroit, USA, la popularité des White Stripes est bien plus importante en Angleterre et dans le reste de l’Europe qu’aux Etats-Unis.

  • Quand Ozzy Osbourne était adolescent, il voulait devenir plombier. Il a d’ailleurs été apprenti à l’âge de 15 ans.

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Les 20 ans de Nevermind de Nirvana

Le 24 septembre 2011, le monde musical va fêter le 20ème anniversaire d’un album mythique, « Nevermind » de Nirvana. C’est grâce à cet album qu’un courant musical américain, le grunge – resté jusque là complètement underground – va se transformer en un phénomène ultra-commercial et surtout ressortir les bonnes vieilles guitares, basses et batterie hors du placard après des années 80 dominées par le synthétiseur et les boites à rythmes.

Dave Grohl le répétait encore récemment lors d’une interview, le succès de Nirvana les a vraiment pris par surprise… Nirvana n’a pas inventé le grunge. Beaucoup de critiques s’accordent à le dire, l’origine du grunge remonte au milieu des années 80 avec le groupe Green River, originaire – tout comme Nirvana – de Seattle aux Etats-Unis. Son EP (mini-album) « Come on Down » est donc souvent considéré comme le disque fondateur du mouvement. Dans ce groupe on retrouve déjà des musiciens qui formeront plus tard deux autres groupes piliers du mouvement grunge: Pearl Jam et Mudhoney. Soundgarden et de nombreuses autres formations s’ajouteront rapidement à la liste des fondateurs …

Même si ces groupes vont sortir des albums de très grande qualité dans les années 80, le succès restera encore très local durant cette période. Alors, pourrait-on se demander, qu’est ce qui va permettre à Nirvana de transformer ce courant local, une sorte de mouvement d’initié, en une musique « à la mode » capable d’écouler des millions de disques à travers le monde?

Cette formule magique de Nirvana, développée par son leader Kurt Cobain, sera en fait, d’une certaine façon, l’art de pouvoir sortir des morceaux d’une violence musicale rare mais avec une mélodie directement accrocheuse (« catchy » comme diraient les américains), mémorable et « grand public ». Pour composer de tels standards, Cobain va s’inspirer bien évidemment de la scène grunge de Seattle – citée ci-dessus – mais il va également mélanger l’aspect sauvage, « noisy » de Sonic Youth, Pixies ou de Black Sabbath (des grandes influences de Cobain) à l’aspect mélodique de Queen ou encore des Beatles et de Lennon en solo (autres importantes influences du leader de Nirvana).

Un autre élément qui va considérablement aider à la popularité du groupe, c’est la personnalité de Cobain. En effet, même s’il aura malheureusement cet aspect destructeur, trop fréquent dans l’histoire des grands noms du rock, Kurt Cobain séduira son public pour son aspect sincère, fragile, parfois timide et touchant. Loin du grand cliché habituel et macho du « rockeur », Kurt Cobain évoquera régulièrement avec les journalistes son « côté féminin ».

Interrogé à ce propos dans le Melody Maker en 1992, il expliquait ceci: « J’ai toujours eu ce côté plutôt féminin en moi, même quand j’étais très jeune, mais je n’étais pas au courant. Puis quand mes hormones ont commencé à se manifester et que j’ai commencé à avoir des poils sur le menton, j’ai commencé à fumer des pétards et à écouter Black Sabbath et Black Flag pour affirmer mon côté mec. Mais les Pixies m’ont remis dans le droit chemin, loin du trip machiste habituel du punk rock »

Kurt Cobain, Krist Novoselic et Dave Grohl ont undibitablement changé le cours de l’histoire musicale et Universal s’apprête à sortir une édition très spéciale de Nevermind à la fin du mois de septembre. Je vous en reparle, promis …

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RIP Mike Starr

Après avoir perdu son chanteur, Layne Staley, en 2002, le groupe Alice In chains vient à nouveau de perdre l’un de ses membres fondateurs, le bassiste Mike Starr. Retour rapide sur sa carrière …

Les racines d’Alice in Chains remontent à la moitié des années 80. Le groupe porte le nom de « Diamond Lie » et est alors à classer dans le rayon « glam rock » (oui, oui, vous lisez bien). « Diamond Lie » rend d’ailleurs régulièrement hommage à David Bowie période Ziggy en reprenant sur scène son « Suffragette City ». Après cette « période » glam, le groupe change de direction musical et également de nom. Après avoir envisagé de s’appeler « Mothra », le groupe se baptise finalement Alice in Chains.

Après avoir enregistré des démos et un premier EP, Alice in Chains sort son premier album, « Facelift » lors de l’été 1990. L’album fonctionne assez bien et le groupe a ainsi l’occasion d’ouvrir pour quelques grands artistes tels qu’Iggy Pop, Van Halen, Megadeth ou encore Slayer. Après avoir sorti un second EP en 1992, Alice in Chains va sortir fin septembre de la même année ce qui sera probablement son plus grand chef d’oeuvre, son second album « Dirt ».

Le groupe est à son apogée. Malheureusement la drogue fait des ravages au sein de la formation. Mike Starr quitte le groupe. Les musiciens prétendent alors qu’il n’a pas envie de se lancer dans d’autres tournées importantes. Cependant, Starr avouera, des années plus tard, alors qu’il sera l’une des « stars » d’un show de TV réalité consacré aux ex-rock star en désintox, qu’il était alors complètement ingérable à cause de son usage massif de différentes drogues.

Le parcours musical de Mike Starr ne dépassera malheureusement pas vraiment son aventure au sein d’Alice In Chains, on le verra, certes, au sein d’un autre projet « Sun Red Sun » aux côtés de deux anciens Black Sabbath (Bobby Rondinelli et Ray Gillen), mais ce projet sera stoppé net suite à la mort du chanteur Ray Gillen.

Toute sa vie, Mike Starr essayera de combattre ses démons. Malheureusement, même si les circonstances de sa mort ne sont pas encore parfaitement claires, ce serait apparemment ceux-ci qui l’auraient rattrapé …

Depuis 1993, Mike Starr est remplacé par le bassiste Mike Inez au sein d’Alice in Chains. Le groupe est toujours actif aujourd’hui

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Le saviez-vous?

Nirvana à ses débuts
  • Le premier single de Nirvana était une reprise, celle d’un titre de Shocking Blue , « Love Buzz » (1988). Shocking Blue est un groupe néerlandais des années 60, connu pour son célèbre tube « Venus ».

  • Jill Moore, la première femme de Peter Gabriel, était la fille du secrétaire privé de la Reine d’Angleterre.
  • Un des candidats pour remplacer Ozzy Osbourne au sein de Black Sabbath en 1978 a été Michael Bolton, un chanteur spécialisé dans le rock plutôt doux voire carrément siropeux. Le groupe aura la bonne idée de choisir Ronnie James Dio par la suite.
Michael Bolton: pas vraiment la "stature" idéale pour être le frontman de Black Sabbath ...
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