Archives de catégorie : Les meilleurs long tracks

Les meilleurs « Long Tracks »/ »Longues plages » de l’histoire du rock… (partie 2)

L'album "Days of Future Passed" des Moody Blues, un des albums fondateurs du rock progressif

Voici une sélection perso, et donc subjective, des meilleurs long tracks de l’histoire du rock… Il s’agit d’un article en plusieurs volets, le classement n’est pas qualitatif mais permet de proposer les titres par date de sortie.

Ce n’est pas parce que l’on enregistre un titre de 10 ou de 20 minutes qu’il s’agit d’un titre de qualité, bien au contraire, mais quelquefois, cette formule a fonctionné et a donné naissance à de véritables petits chef d’oeuvres, qui vous font voyager dans une multitude de sonorités, d’ambiances et d’émotions idéales pour de bonnes soirées d’écoute à la maison… Bon voyage …

Les meilleurs « Long Tracks » de l’histoire du rock (partie 2)

  • Moody Blues – The Afternoon (Tuesday Afternoon) (novembre 67)

« Tuesday Afternoon » est présent sur le second album des Moody Blues, « Days of Future Passed », un album aujourd’hui considéré comme l’un des albums fondateurs du rock progressif britannique. Disque culte donc, qui mariera avec beaucoup de brio le son du mellotron (cet étrange instrument très seventies) à celui d’orchestration classique et qui permettra au label Decca Records de « tester » son nouvel ‘sous-label’, « Deram Records », ainsi que sa technique d’enregistrement – révolutionnaire pour l’époque – le « deramic sound« . A noter également la présence sur ce même album du célèbre « Nights In White Satin », le slow par excellence, qui à l’époque deviendra la chanson la plus réclamée lors de mariages…

  • Iron Butterfly – In A Gadda Da Vida (juin 68)

Autre grand groupe issu de la scène « psyché » de Los Angeles représentée par les Doors ou encore Love, Iron Butterfly mettra notamment en avant le talent d’un très jeune guitariste, un certain Erik Brann âgé alors de 16 ans, ainsi que celui du claviériste Doug Ingle qui signera le titre. « In-A-Gadda-Da-Vida » est en fait la version de « In The Garden of Eden » mais prononcé par le claviériste sous l’effet de LSD, drogue très à la mode dans la fin des années 60…. C’est du joli … 😉

  • Procol Harum – In Held’ Twas In I (septembre 68)

Procol Harum, grâce à son second album « Shine On Brightly », va également faire partie de ces groupes qui – sans en avoir conscience – vont lancer le rock progressif en Angleterre. « In Held’ Twas In I » en est le plus bel exemple. Un titre mystique à souhait qui prendra également une dimension très intéressante et épique lors des concerts du groupe à l’époque. A écouter également : la version live issue de l’album « Procol Harum live with the Edmonton Symphony Orchestra » (enregistré en 71 et sorti en 72)

  • Rare Earth – Get Ready (août 1969)

Rare Earth ne laissera pas de grande trace dans l’histoire du rock mais un de ses morceaux va cependant faire beaucoup parler de lui à sa sortie. Il s’agit de cette reprise très inspirée du classique de Smokey Robinson qui va se transformer ici en une jam groovy du plus bel effet. Contrairement à ce qu’on peut lire parfois, Rare Earth ne sera pas le premier groupe blanc à être signé chez Motown mais sera le premier groupe blanc à connaitre du succès (grâce à ce titre puisque le reste de la carrière de Rare Earth sera malheureusement plutôt méconnue et anecdotique).

  • Deep Purple – Child in Time (juin 1970)

Après avoir débuté sur des bases très « psychédéliques » proposant un son entre Pink Floyd et Vanilla Fudge, Deep Purple va s’aventurer sur un terrain beaucoup plus dur sur son quatrième album, le mythique « In Rock ». Grâce à l’arrivée du chanteur Ian Gillan et du bassiste Roger Glover, le groupe entamera un nouveau chapitre de son histoire. « Child In Time » sera un très bel exemple de titre hard rock dans lequel on retrouve cependant encore quelques racines « psychés »…

Ecoutez cette sélection musicale en haute qualité sur Spotify via ce lien: Long Tracks vol 2

La partie 3 de cette sélection « Long Tracks », très bientôt sur laurentrieppi.com …

Retour à la partie 1 de cette sélection

Partager

Les meilleurs "Long Tracks"/"Longues plages" de l'histoire du rock… (partie 1)

Voici une sélection perso, et donc subjective, des meilleurs long tracks de l’histoire du rock… Il s’agit d’un article en plusieurs volets, le classement n’est pas qualitatif mais permet de proposer les titres par date de sortie.

Ce n’est pas parce que l’on enregistre un titre de 10 ou de 20 minutes qu’il s’agit d’un titre de qualité, bien au contraire, mais quelquefois, cette formule a fonctionné et a donné naissance à de véritables petits chef d’oeuvres, qui vous font voyager dans une multitude de sonorités, d’ambiances et d’émotions idéales pour de bonnes soirées d’écoute à la maison… Bon voyage …

Les meilleurs « Long Tracks » de l’histoire du rock (partie 1)

1) Rolling Stones – Going Home (avril 1966)

Un des premiers « long tracks » célèbres de l’histoire du rock. « Goin Home » referme magistralement l’un des meilleurs albums des Rolling Stones sortis dans les années 60, « Aftermath ». D’après la légende, cette longue jam des Stones aurait influencé les Doors pour l’enregistrement du mythique « The End ».

2) The Doors – The End (janvier 1967)

Probablement l’un des titres les plus célèbres des Doors, « The End » va prendre forme sur scène alors que le groupe fait ses débuts au Whiskey-A-Go-Go en 1966, club dans lequel il va se produire énormément à cette époque. L’enregistrement de ce morceau légendaire se fera en studio, dans l’obscurité presque totale : seule une bougie permettra aux musiciens de se repérer… C’est également à cause de ce titre que le groupe va se faire virer du Whiskey-A-Go-Go après une prestation particulièrement remarquée durant laquelle Morrison chantera pour la première fois la célèbre phrase oedipienne « Father, I want to kill you, Mother I want to f–ck you ».

3) Love – Revelation (février 67)

Tout comme les Doors, le groupe Love est issu de la scène psychédélique de Los Angeles de la fin des années 60. Arthur Lee, son leader, sera d’ailleurs celui qui présentera Jim Morrison à Jac Holzman, le patron d’Elektra Records, qui signera ainsi les Doors et lancera leur carrière internationale. Pour refermer son second album « Da Capo », Love nous propose cette longue jam psychédélique, d’un tout autre style que le « The End » des Doors mais une jam non moins réussie et envoûtante pour la cause…

4) The Doors – When The Music’s Over (septembre 1967)

Si l’histoire a surtout retenu « The End » comme LE titre des Doors par excellence, Jim Morrison, Robbie Krieger, Ray Manzarek et John Densmore se lanceront dans la création d’un autre « long track » particulièrement efficace sur le second album du groupe, Strange Days, sorti à peine quelques mois après le premier album. Jim Morrison est ici à son apogée créatrice: « Music in your only friend… until the end… »

5) The Chambers Brothers – Time Has Come Today (novembre 67)

Un des sommets dans les « long tracks » psychédéliques, le « Time Has Come Today » nous emmène dans un voyage musical hypnotique, une atmosphère indescriptible signée par ce groupe black qui mélange ici musique gospel, soul et musique psychédélique. Effet garanti! A noter l’utilisation régulière de ce titre dans de nombreux films et séries télévisées : citons notamment le film consacré aux Doors et réalisé par Oliver Stone ou encore les séries « Les Experts » ou encore « Supernatural ».

Ecouter cette sélection musicale en haute qualité sur Spotify via ce lien: Les meilleurs Long Tracks de l’histoire du rock (volume 1)

Cliquez ici pour la partie 2 de cette sélection « Long Tracks »

Partager