Archives mensuelles : avril 2012

Petite balade à Londres

Jeudi dernier, je me suis rendu à Londres pour assister à la projection de l’avant-première du film documentaire « Under African Skies » du réalisateur Joe Berlinger, film retraçant la réalisation de l’album Graceland de Paul Simon dont la sortie engendra une véritable controverse à l’époque (retrouvez mon billet à ce propos sur le site de Classic 21). J’ai profité de ce bref séjour pour déambuler dans Oxford Street et Berwick Street, connue pour sa présence sur la pochette du second album d’Oasis, « (What’s the Story) Morning Glory? » et pour abriter quelques-uns des meilleurs disquaires vintage de la capitale britannique. Quelques clichés souvenirs…
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Sister Ray Records, un des plus célèbres disquaires de Berwick Street. Son nom est une référence directe au monde du Velvet Underground
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Reckless Records, une autre des grandes enseignes du quartier de Berwick Street
Le punk n'est pas mort à Londres. Début juin, une chouette affiche est prévue. Cette année, on célèbre le 35ème anniversaire du punk
Ah bon? Un peu parano les 'britons' ...
La Belgique vue de Londres. Ses bières mais aussi ... ses gaufres! ("of course")
Les futurs JO sont déjà visuellement très présents à Londres ...
... même à la gare (ici dans la "section" réservée à l'Eurostar, sur le retour)
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Chroniques Meat Loaf "Hell in a Handbasket", Big Brother & The Holding Company feat Janis Joplin: "Live at the Carousel Ballroom", "Hooverphonic with Orchestra"

Pour bien commencer la semaine une petite chronique express de trois albums, deux nouveautés et une réédition, qui viennent de sortir et méritent le détour…

  • Meat Loaf : « Hell in a Handbasket »: sorti fin de l’année dernière aux Etats-Unis, la dernière galette de Meat Loaf a pris du temps à sortir chez nous. Il est vrai que si Meat Loaf est encore un artiste important aux States, il a un peu plus de mal à se faire remarquer sur la scène européenne. Il est bien loin le temps du « Bat Out of Hell II » et de son « I’d Do Anything for Love » qui l’avait vu triompher dans les charts partout dans le monde et programmé en boucle sur MTV. Le public belge, probablement fatigué des multiples dérivés de son Bat Out of Hell – notamment par un volume III assez indigeste sorti en 2006 – semble s’être détourné de Meat Loaf. Et pourtant, à l’écoute de ce « Hell in a Handbasket », on ne peut que constater une chose, non seulement ce n’est pas si mal que ça, la voix du chanteur hors-norme est toujours bien là et finalement on passe un bon moment. Ce n’est certes pas l’album de l’année mais c’est un bon disque de « Classic Rock », bien produit et qui fera son effet au volant, entre un disque de Def Leppard et de Joe Cocker.
  • Key Tracks (à écouter pour se donner un avant-goût avant d’acheter): « The Giving Tree », « Blue Sky/Mad Mad World/The Good God Is A Woman And She Don’t Like Ugly » et « 40 Days ». Ecoutez « Hell in a Handbasket » sur Spotiy

  • « Big Brother and The Holding Company featuring Janis Joplin – Live at the Carousel Ballroom 1968 » : autant le dire tout de suite, cet enregistrement est le meilleur enregistrement live officiel disponible de Janis Joplin époque Big Brother & The Holding Company. Si l’enregistrement public souffrait encore de sérieuses lacunes techniques dans la fin des années 60 – rendant certains documents pratiquement inaudibles – on se retrouve ici devant un véritable trésor caché du passé enregistré et retravaillé par un véritable perfectionniste du son, le regretté « Bear » Owsley Stanley, grand acteur de la scène psyché des années 60 et fidèle collaborateur de Grateful Dead, qui nous a quitté fin de l’année dernière. Ici on revit ces années magiques avec non seulement un son de très grande qualité mais aussi avec un groupe à son sommet. Et le terme « groupe » est bien important ici : il ne s’agit pas d’un disque de Janis Joplin et de son groupe d’accompagnement Big Brother & The Holding Company. Il s’agit bien d’un album live capturé par une unité, un groupe alors encore soudé, qui était l’une des meilleurs formations de la scène rock psyché US de la fin des années 60. Un disque à se procurer d’urgence et à ranger entre un classique de Jefferson Airplane et des Doors.

  • Hooverphonic : « Hooverphonic with Orchestra » : qui aurait cru, il y a quelques années, qu’Hooverphonic pouvait survivre au départ de la chanteuse du groupe, Geike Arnaert? Pour beaucoup d’observateurs spécialisés, l’aventure du groupe semblait terminée ou du moins en pause. Cependant, quand en 2010, Alex Callier et Raymond Geerts, les deux têtes pensantes du groupe, nous ont présenté leur nouvelle chanteuse, Noémie Wolfs, l’avenir du groupe semblait tout autre. En effet « The Night Before« , l’album « renaissance » de la formation, nous avait enchanté. Avec « Hooverphonic with Orchestra », Hooverphonic confirme et signe, il y a un avenir après Geike et l’avenir sera brillant. Hooverphonic sera d’ailleurs en concert le 26 octobre au Sportpaleis d’Anvers.
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Expo Jim Morrison à Namur: "Celebration of the Lizard King"

Certaines initiatives sont tellement rares qu’il est nécessaire de signaler leur existence. Ainsi, la Maison de la Culture de Namur propose actuellement une chouette petite expo dédiée à Jim Morrison. Cette exposition met ici en avant les textes de Jim Morrison traduits dans un très bon français, ce qui permet à un plus large public de comprendre toute la subtilité de la pensée du chanteur et leader des Doors. A travers différentes planches thématiques, le visiteur voyage dans les émotions, les interrogations et les constats de Jim Morrison grâce aux textes d’une maturité rare pour un auteur qui était finalement très jeune. Les Doors, Jim Morrison, c’était certes de l’excellente musique, mais c’étaient aussi de la poésie et des mots. Comme il le disait « I’ll always be a word man »… Quarante ans après sa disparition, Jim Morrison commence à être reconnu à sa juste valeur… Merci !

Plus d’informations: Le site officiel de Hypothesarts

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Les Beatles "nouvelle génération": une bonne idée?

C’est James McCartney, 32 ans, qui l’a annoncé récemment à la presse: il pourrait y avoir une formation d’un Beatles 2.0! Autrement dit, un groupe composé uniquement des fils des Beatles. James a déjà posé la question à Sean Lennon et à Dhani Harrison, qui semblent plutôt partant ainsi qu’à Zak Starkey, l’un des fils de Ringo, qui lui semble nettement plus réticent. James s’est alors tourné vers l’un des autres fils de Ringo, Jason, qui lui pourrait être intéressé. A l’heure actuelle, il ne s’agit que d’une idée. Cependant, James, qui vient de sortir son deuxième EP en août 2011, n’a pas évoqué le nom de Julian Lennon qui ne semble pas invité dans l’aventure. Bonne idée? Mauvaise idée? L’avenir nous le dira, mais il est certain que cette nouvelle va faire couler beaucoup d’encre…

Pour info voici quelques informations sur ce second EP de James McCartney, produit par « papa Paul » ainsi qu’un extrait ci-dessous:

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