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Retour au Marquee Club, salle rock mythique de Londres

S’il y a bien un club qui a marqué profondément l’histoire du centre de Londres et le quartier de Soho, c’est bien le Marquee.

Ouvert en 1958, celui-ci a d’abord proposé quelques grands non du jazz et du skiffle avant de devenir LE club de référence pour le rock des années 60.

Petit, bon marché, c’est là que la jeunesse londonienne allait découvrir les groupes qui ne tarderaient pas ensuite à se produire dans les plus grandes salles et les plus grands stades du monde.

Parmi ceux-ci les Rolling Stones, Led Zeppelin, les Yardbirds, les Who, le Jimi Hendrix Experience, Pink Floyd, Yes, King Crimson ou encore un tres jeune David Bowie, alors membre des Manish Boys.

A l’arrière du club, dans un garage, il y avait même un petit studio d’enregistrement bricolé qui servira notamment aux Moody Blues, au Clash ou encore Elton John.

Historique vous avez dit ? Malheureusement après avoir changé d’adresse à plusieurs reprises le club a du fermer ses portes en 2009.

Les photos couleur que vous voyez ici ont été prise par les soins début de semaine, c’est la façade du club original (qui a vu ces concerts mythiques), on y retrouve un plaque commémorative qui rappelle les passages du batteur Keith Moon des Who dans l’endroit.

(Ci-joint une photo d’archive de la grande époque avec des fans chevelus faisant la file avant un concert de Jimi Hendrix)

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Mick Fleetwood (Fleetwood Mac) et son admiration pour Charlie Watts (Rolling Stones)

Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de discuter avec Mick Fleetwood, le batteur de Fleetwood Mac.

Un sacré musicien qui a traversé les décennies avec brio, se réinventant notamment dans la moitié des 70’s, en transformant son groupe de blues-rock britannique en formation de pop/rock US beaucoup plus « mainstream ».

Quand on pense à Mick Fleewood, on pense notamment aux débuts de Fleetwood Mac, période Peter Green avec notamment ce classique « Oh Well! ».

Et puis, l’un des autres grands moments de la carrière de Fleetwood Mac, c’est l’album « Rumors » en 1977 avec un line-up très différent du groupe dans lequel on retrouve alors notamment le couple américain Stevie Nicks/Lindsay Buckingham.

Dans la longue discussion que nous avions partagé à l’époque, je lui avais demandé de me parler de ses influences et des musiciens qu’il admire le plus.

Voici ce qu’il me disait à propos de Charlies Watts des Rolling Stones.

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C'était il y a vingt ans, 1994 une année très musicale…

1994, c’était il y a vingt ans… Oui, c’est vrai, ça nous ne rajeunit pas. 1994 a été une année charnière dans l’histoire du rock. Une année importante marquée par une tragédie : la disparition de Kurt Cobain, fin d’une époque et début d’une nouvelle. 1994 a vu l’arrivée ou le triomphe de groupes tels que Green Day ou encore Portishead, le début de la ‘gueguerre’ Brit-pop Blur/Oasis mais aussi la consécration des Cranberries ou le retour de King Crimson. Zoom sur une année fondatrice…

Le 5 avril 1994, Kurt Cobain décide de mettre fin à ses jours alors que Nirvana était au sommet de sa popularité. Depuis 1991 et la sortie de Nevermind, c’était le grunge – né pourtant dans les années 80 aux Etats-Unis – qui donnait le ton… De nombreuses formations éphémères suivront le courant et beaucoup se perdent en reproduisant presqu’à l’identique.

1994 est également une année de rupture, la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau. Voici un bref aperçu des sorties majeures de cette année musicale exceptionnelle:

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Le troisième album du groupe californien Green Day sort le 1er février 1994. Il connait un succès fulgurant, porté par des singles tels que « When I Come Around » ou encore l’inoubliable « Basket Case ».

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Le 1er mars 1994 sort « Mellow Gold », troisième album de Beck Hansen. Grâce à celui-ci, le musicien américain parvient enfin à se faire connaître un peu partout dans le monde. Le titre « Loser » est une excellente porte d’entrée vers son univers très particulier et indéfinissable où pop, rock, hip hop, musiques psychédélique et expérimentale se mélangent avec succès.

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Après un 1er album d’excellente facture en 1989 mais encore très influencé par Depeche Mode, Trent Reznor et son band nous reviennent en 1994 avec un des chefs d’œuvres du rock indus: « The Downward Spiral », « Piggy », « March of the Pigs », « Reptile » ou encore la chaotique ballade désespérée « Hurt » (reprise quelques années plus tard par Johnny Cash) s’imposent rapidement comme des classiques du genre.

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Sorti le 8 mars 1994, « Superunknown » est le 4eme album de Soundgarden, un des groupes fondateurs du grunge et originaire de Seattle, tout comme Nirvana. Si « Superunknown » n’est pas vraiment le meilleur ni le plus original opus du groupe, c’est l’album qui permettra au grand public de découvrir cet excellent groupe actif depuis le milieu des années 80. On y retrouve les titres « Spoonman » et bien entendu « Black Hole Sun ».

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Sorti le 28 mars 1994, « Division Bell » est le 14ème et dernier album de Pink Floyd. Tout comme sur son prédécesseur, « A Momentary Lapse of Reason » (sorti en 1987), on y retrouve le célèbre groupe britannique dans sa formation Gilmour/Mason/Wright et sans Roger Waters. Produit par le fidèle Bob Ezrin, on y retrouve notamment le superbe « High Hopes ».

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Sorti le 8 avril 1994, « Smash » est le troisième album du groupe californien The Offspring. Enorme succès commercial, l’album surfe clairement sur la vague de l’ « après Kurt Cobain » avec des titres comme « Gotta Get Away » mais propose aussi deux petites bombes très accessibles, « Self Esteem » et « Come Out and Play », qui vont sérieusement concurrencer le punk rock adolescent « à la Green Day ».

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Le 12 avril 1994, le groupe de Courtney Love, Hole, surprend le public avec le très bon « Live Through This ». Les mauvaises langues diront que l’album a été écrit par le regretté Kurt Cobain mais en tout cas le résultat est bluffant. « Violet », « Miss World » ou encore « Doll Parts » font partie des grands titres de cette année 1994.

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Sorti le 25 avril 1994, « Parklife » est le 3eme album du groupe britannique Blur. La « confrontation » Britpop approche, Oasis et Blur ne tarderont pas à s’insulter joyeusement par presses interposées. Avec « Parklife », Blur affine ses sonorités et ose même « Girls & Boys », un titre flirtant avec la Dance, pour ouvrir l’album. Albarn se montre ici à nouveau un excellent compositeur et signe des classiques tels que « End of the Century », « This Is A Low », « To The End » et bien entendu la plage titulaire « Parklife ».

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Le 10 mai 1994 voit la sortie du 1er album de Weezer, groupe californien atypique, qui crée véritablement la surprise à l’époque. Produit par Ric Ocasek des Cars, l’album propose d’excellents titres tels que « Say It Ain’t So », « Undone » ou encore « Buddy Holly » qui deviendra l’hymne du Windows 95 de Microsoft peu de temps après. La naïveté/sincérité des textes de Rivers Cuomo convainc le grand public, : c’est le début d’une nouvelle histoire musicale…

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Le 11 juillet 1994, les Rolling Stones sortent le très bon « Voodoo Lounge ». Après des années 80 quelques peu compliquées, les Stones sont ici de retour en très grande forme. « Love Is Strong » et la ballade « Out of Tears » sont deux titres phares de l’album.

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Le 19 juillet 1994, un certain Brian Warner fait ses débuts avec son groupe Marilyn Manson. « Portrait of An American Family » choque les Etats-Unis avec les titres « Get Your Gun », « Lunchbox » ou le bien nommé « Cake and Sodomy ».

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Le 22 août 1994, un jeune groupe de Bristol créé l’événement avec la sortie de son 1er album intitulé « Dummy ». Portishead défend ici l’un des albums majeurs du trip-hop et le superbe « Glory Box » envahit les stations radios du monde entier…

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Le 23 août 1994, le très prometteur Jeff Buckley – fils de Tim Buckley – sort « Grace », un 1er album d’une étonnante maturité. Moins de 3 ans plus tard, Jeff Buckley sera retrouvé noyé à Memphis et entrera dans le panthéon de l’histoire du rock.

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Le 30 août 1994, alors que l’été touche à sa fin, le monde du rock voit débarquer un nouveau groupe majeur. Oasis dévoile son « Definitely Maybe » et les frères Gallagher nous prouvent leur talent et leur arrogance grâce à de petites bombes telles que « Supersonic », « Rock’n’Roll Star » ou encore « Live Forever ».

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Le 16 septembre 1994, le groupe dEUS bouleverse la scène rock belge avec son 1er album « Worst Case Scenario ». Enorme source d’influence pour Brian Molko de Placebo, le premier album de dEUS comporte des incontournables tels que « Suds & Soda » ou encore « Hotellounge ».

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Le 3 octobre 1994, sort le 2ème album des Cranberries « No Need To Argue ». Les Irlandais dénoncent le terrible conflit qui divise alors encore leur pays sur l’inoubliable « Zombie ».  Produit par Stephen Street, connu également pour son travail aux côtés des Smiths et de Blur, « No Need To Argue » est un album marquant des années 90.

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Le 14 octobre, les deux vétérans de Led Zeppelin voyant le retour d’un rock authentique depuis quelques années en profitent pour délivrer leur intéressant « No Quarter : Unledded » dans lequel ils reprennent le répertoire de Led Zeppelin, notamment en compagnie d’un orchestre égyptien pour une version épique et indispensable de « Kashmir ».

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Finalement, le 1er novembre 1994 sort le chant du cygne de Kurt Cobain, le superbe album live « MTV Unplugged in New York » de Nirvana. On y retrouve un Cobain plus fragile et touchant que jamais nous réinterprétant quelques-uns des classiques du groupe en acoustique ainsi que d’intéressantes reprises dont celle du « Man Who Sold The Wold » de David Bowie ou encore le déchirant « Where Did You Sleep Last Night » de Leadbelly.

 

Mais aussi …

  • Welcome To The Cruel World, le premier album de Ben Harper
  • Groove Family Cyco d’Infectious Groove
  • Let Love In de Nick Cave & The Bad Seeds
  • Ill Communication des Beastie Boys
  • The Last Temptation d’Alice Cooper
  • Monster d’R.E.M.
  • Korn, le premier album de … Korn
  • Hell Freezes Over, le retour des Eagles

La playlist de l’année 1994

  • Green Day – Basket Case
  • Beck – Loser
  • Nine Inch Nails – Hurt
  • Soundgarden – Black Hole Sun
  • Pink Floyd – High Hopes
  • The Offspring – Come Out and Play
  • Hole – Doll Parts
  • Blur – End of a Century
  • Weezer – Buddy Holly
  • The Rolling Stones – Love is Strong
  • Marilyn Manson – Cake and Sodomy
  • Portishead – Glory Box
  • Jeff Buckley – Hallelujah
  • Oasis – Supersonic
  • dEUS – Suds & Soda
  • The Cranberries – Zombie
  • Jimmy Page & Robert Plant – Kashmir
  • Nirvana – Where Do You Sleep Last Night (live)

Ecoutez cette playlist sur Spotify:

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Réédition de "Thirteen Tales from Urban Bohemia" des Dandy Warhols.

Universal a la bonne idée de nous rééditer un très grand album des 90′s: Thirteen Tales from Urban Bohemia des Dandy Warhols. Retour sur cette grande réussite que l’on réécoute aujourd’hui avec grand plaisir…

Il y a 13 ans déjà sortait alors le troisième album du groupe américain The Dandy Warhols. Après deux albums intéressants sortis fin des années 90 (« Dandy Rules Ok » en 95 et « … The Dandy Warhols Come Down » en 97), le groupe perçait enfin grâce à un album très abouti mélangeant titres à l’ambiance planante « façon fin de soirées » à des titres plus rock’n’roll parsemés de riffs que les Stones n’auraient pas reniés quelques années plus tôt (« Bohemian Like You » ).

Mélangeant avec beaucoup de subtilité les sonorités du Velvet Underground, des Pixies, de Primal Scream et … des Stones, « Thirteen Tales from Urban Bohemia » lançait avec beaucoup de punch le son rock des années 2000. Propulsé par le succès international de l’album, le groupe séduira David Bowie sur scène après un set explosif sur la scène du Glastonbury Festival en 2000. Ce dernier en profitera pour inviter les Dandy à assurer sa première partie lors de sa tournée  « A Reality Tour » en 2003.

L’écoute de « Thirteen Tales from Urban Bohemia » semble aujourd’hui toujours aussi rafraîchissante et cette réédition est une excellente excuse pour se replonger dans la musique des Dandy Warhols. A noter dans cette édition « 13ème anniversaire » la présence de quelques bonus pas inintéressants qui raviront les fans les plus hardcore.

Highlights: Godless, Get Off, Horse Pills, Bohemian Like You.

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Les meilleurs "Long Tracks"/"Longues plages" de l'histoire du rock… (partie 1)

Voici une sélection perso, et donc subjective, des meilleurs long tracks de l’histoire du rock… Il s’agit d’un article en plusieurs volets, le classement n’est pas qualitatif mais permet de proposer les titres par date de sortie.

Ce n’est pas parce que l’on enregistre un titre de 10 ou de 20 minutes qu’il s’agit d’un titre de qualité, bien au contraire, mais quelquefois, cette formule a fonctionné et a donné naissance à de véritables petits chef d’oeuvres, qui vous font voyager dans une multitude de sonorités, d’ambiances et d’émotions idéales pour de bonnes soirées d’écoute à la maison… Bon voyage …

Les meilleurs « Long Tracks » de l’histoire du rock (partie 1)

1) Rolling Stones – Going Home (avril 1966)

Un des premiers « long tracks » célèbres de l’histoire du rock. « Goin Home » referme magistralement l’un des meilleurs albums des Rolling Stones sortis dans les années 60, « Aftermath ». D’après la légende, cette longue jam des Stones aurait influencé les Doors pour l’enregistrement du mythique « The End ».

2) The Doors – The End (janvier 1967)

Probablement l’un des titres les plus célèbres des Doors, « The End » va prendre forme sur scène alors que le groupe fait ses débuts au Whiskey-A-Go-Go en 1966, club dans lequel il va se produire énormément à cette époque. L’enregistrement de ce morceau légendaire se fera en studio, dans l’obscurité presque totale : seule une bougie permettra aux musiciens de se repérer… C’est également à cause de ce titre que le groupe va se faire virer du Whiskey-A-Go-Go après une prestation particulièrement remarquée durant laquelle Morrison chantera pour la première fois la célèbre phrase oedipienne « Father, I want to kill you, Mother I want to f–ck you ».

3) Love – Revelation (février 67)

Tout comme les Doors, le groupe Love est issu de la scène psychédélique de Los Angeles de la fin des années 60. Arthur Lee, son leader, sera d’ailleurs celui qui présentera Jim Morrison à Jac Holzman, le patron d’Elektra Records, qui signera ainsi les Doors et lancera leur carrière internationale. Pour refermer son second album « Da Capo », Love nous propose cette longue jam psychédélique, d’un tout autre style que le « The End » des Doors mais une jam non moins réussie et envoûtante pour la cause…

4) The Doors – When The Music’s Over (septembre 1967)

Si l’histoire a surtout retenu « The End » comme LE titre des Doors par excellence, Jim Morrison, Robbie Krieger, Ray Manzarek et John Densmore se lanceront dans la création d’un autre « long track » particulièrement efficace sur le second album du groupe, Strange Days, sorti à peine quelques mois après le premier album. Jim Morrison est ici à son apogée créatrice: « Music in your only friend… until the end… »

5) The Chambers Brothers – Time Has Come Today (novembre 67)

Un des sommets dans les « long tracks » psychédéliques, le « Time Has Come Today » nous emmène dans un voyage musical hypnotique, une atmosphère indescriptible signée par ce groupe black qui mélange ici musique gospel, soul et musique psychédélique. Effet garanti! A noter l’utilisation régulière de ce titre dans de nombreux films et séries télévisées : citons notamment le film consacré aux Doors et réalisé par Oliver Stone ou encore les séries « Les Experts » ou encore « Supernatural ».

Ecouter cette sélection musicale en haute qualité sur Spotify via ce lien: Les meilleurs Long Tracks de l’histoire du rock (volume 1)

Cliquez ici pour la partie 2 de cette sélection « Long Tracks »

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Le rock et les Simpsons

On l’a appris il y a peu, après une sérieuse menace d’arrêt de la série, les Simpsons sont sauvés. Du moins pour encore deux saisons. Pour célébrer cela revenons sur les moments les plus rock de la série animée de Matt Groening avec une petite sélection des moments les plus marquants…

  • Le 11 avril 1991, Ringo Starr est une des premières rock star à faire une apparition dans les Simpsons … (épisode « Brush with Greatness », « Le Pinceau qui tue » en français – 18ème épisode saison 2)

  • Le 21 novembre 1991, Aerosmith est le premier groupe rock à faire son apparition dans une épisode des Simpsons (épisode « Flaming Moe’s », « Un cocktail d’enfer » en français – 10ème épisode  saison 3, Steve Tyler et sa bande y interprètent « Walk This Way »)

  • Le 9 janvier 1992, Sting apparait dans les Simpsons (épisode « Radio Bart », « Un puits de mensonges » en français – 13ème épisode saison 3) . Cependant, l’idée première des producteurs était de faire apparaître Bruce Springsteen.

  • Le 13 mai 1993, les Red Hot Chili Peppers apparaissent dans les Simpsons (épisode « Krusty Gets Kancelled », « Krusty, le retour » en français, 22ème épisode saison 4). Barry White, Elizabeth Taylor ou encore Luke Perry sont également de la partie…

  • Le 30 septembre 1993, c’est George Harrison et David Crosby qui apparaissent dans les Simpsons (épisode « Homer’s Barbershop Quartet », « Le Quatuor d’Homer » en français, premier épisode de la saison 5). A cette occasion, la taverne de Moe, la « Moe’s tavern » deviendra la « Moe’s Cavern » en référence au célèbre Cavern Club de Liverpool dans laquelle les Fab Four lanceront leur carrière.

  • Le 15 octobre 1995, Paul et Linda McCartney apparaissent dans la série (épisode « Lisa the Vegetarian », « Lisa la végétarienne » en français, 5ème épisode de la saison 7).

  • Le 10 novembre 2002, ce sera le tour des Rolling Stones (épisode « How Is Spent My Strummer Vacation », « Homer Like a Rolling Stone » en français, 2ème épisode de la saison 14). Pour les accompagner, on retrouvera aussi Elvis Costello, Tom Petty ou encore Brian Setzer.

La nombre de rock stars invitées dans les Simpsons est très longue. Citons également les apparitions de:

  • Green Day (dans le film The Simpsons)
  • U2
  • Les White Stripes
  • The Who
  • Smashing Pumpkins
  • R.E.M.
  • Metallica
  • Les Ramones
  • James Brown
  • Elton John
  • Sonic Youth
  • James Taylor
  • Peter Frampton
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Sorties albums: Velociraptor, une bonne surprise que ce quatrième album de Kasabian …

Les membres de Kasabian se définissent depuis leurs débuts comme les dignes successeurs des Who, des Stones ou encore des Beatles. Ce quatrième album « Velociraptor! » est probablement leur plus inspiré. Loin de nous faire un simple « copier-coller » de la musique de leurs idoles, ils nous livrent ici un album d’une modernité exemplaire mais avec des références 60’s évidentes…


Kasabian a vu le jour en 1999 dans le Leicestershire, 5 ans plus tard débarque « Kasabian », leur premier album. Interrogé lors de la sortie de cette première oeuvre, le groupe se plaignait du manque de créativité de la scène rock du début des années 2000. Sergio Pizzorno, guitariste et principal compositeur de la formation, expliquait alors au Daily Telegraph: « Le Rock’n’roll a perdu son imagination. La musique Dance a eu de l’imagination, mais elle n’a pas d’âme. Donc on a essayé de combiner les deux, pour que ça reste intéressant. Brian Wilson (des Beach Boys) a dit un jour: ‘Ne vous arrêtez jamais à une chanson. La chanson fait partie de l’ensemble mais il y a un monde tout autour’. C’est la même chose avec un album comme ‘Revolver’ des Beatles. Si vous avez une chanson et que tout la monde la chante avec vous, c’est super. Mais après, libre à vous d’en faire ce que vous voulez, de la faire évoluer. On peut faire ce que l’on veut en studio maintenant, c’est ça qui est excitant ». En relisant ces quelques lignes et en écoutant « Velociraptor! », on peut dire que Kasabian est resté fidèle à ses préceptes initiaux. Si « Let’s Roll Just Like We Used to Be », le superbe « La fée verte » (et son hommage évident aux Beatles : « I see Lucy in the sky telling me I’m high ») ou encore « Acid Turkish Bash (Shelter from the Storm) nous proposent une approche plutôt « psychérock », des titres comme « Velociraptor », « I Hear Voices » ou « Switchblade Smiles » s’aventurent sur un terrain plus « psychédance » qui peut nous rappeler les Chemical Brothers. Mais, ce qui fait le succès de cet album, c’est que Kasabian maitrise parfaitement bien cette influence »psychédélique »: ici il n’est pas question de nous sortir un morceau de 15 minutes écrit sous influence et de nous le vendre du genre « vous avez vous, c’est psyché non? ». Non, ici les titres sont accrocheurs, élégants et extrêmement bien produits, ce qui nous donne un album certes influencé par les « maîtres » mais n’en étant pas moins pour autant profondément ancré dans son époque, c’est à dire en 2011.

Cote: 4/5

Key Tracks/A télécharger sur Itunes pour se faire une idée:

  • Let’s Roll Just Like We Used To Do
  • Days Are Forgotten
  • La Fee verte
  • Velociraptor
  • Re-Wired

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Une écoute super rapide du nouveau groupe de Mick Jagger: Superheavy …

En mai 2011, après quelques longs mois de silence, on avait enfin des nouvelles de Mick Jagger. Qu’allait-il se passer? Un nouvel album des Stones? Une  tournée pour célébrer le 50ème anniversaire de la formation légendaire? Quelle surprise quand Jagger nous a annoncé la création d’un nouveau super groupe, baptisé « Superheavy », qu’il avait composé secrètement aux côtés de Joss Stone, Dave Stewart (Eurythmics), Damian Marley (un des fils de Bob) et du producteur indien A. R. Rahman. Alors, l’album est enfin entre mes mains. Ca donne quoi? Est-ce super, est-ce heavy? Bref aperçu après deux écoutes ….

Bon, à l’écoute de « Miracle Worker », le premier single qui avait été diffusé peu avant la sortie de l’album, on était prévenu, pas question que ce soit une sorte d’album des Stones avec des musiciens invités. Il s’agit bien d’une réelle collaboration, d’un groupe qui nous propose un étrange mélange de rock, de reggae, de ragga et de soul. La plupart des titres sont d’ailleurs signés par le collectif, mais la touche de Jagger est bien présente. Et le résultat? Ca sonne comme un disque dans lequel les musiciens prennent un réel plaisir et s’amusent… Nous? On est peu perturbé, les fans des productions habituelles de Jagger et des Stones risquent d’être décontenancés… Mais en même temps, Jagger n’a jamais caché son intérêt pour la musique groovy et le reggae. Peut être qu’un petit coup de pied dans la fourmilière était nécessaire et nous fera du bien? Et si on se laissait séduire par ce projet sur lequel on ne peut pas vraiment coller d’étiquette? Est-ce un « one shot » ou le début d’une nouvelle aventure? Superheavy marquera-t-il l’histoire du rock ou bien l’aura-t-on oublié dans 2 ans? Seul l’avenir nous le dira… Mais perso, j’ai pris du plaisir à l’écouter. Alors ça vous dit, on tente le coup?

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Le saviez-vous? King Crimson à Hyde Park, Ozzy et la plomberie et la popularité des White Stripes

  • Un des premiers concerts de King Crimson s’est donné devant plus de 250 000 personnes, c’était en première partie des Rolling Stones le 5 juillet 1969 lors du célèbre concert gratuit à Hyde Park

  • Même si ils sont originaires de Detroit, USA, la popularité des White Stripes est bien plus importante en Angleterre et dans le reste de l’Europe qu’aux Etats-Unis.

  • Quand Ozzy Osbourne était adolescent, il voulait devenir plombier. Il a d’ailleurs été apprenti à l’âge de 15 ans.

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Le Monopoly "Rolling Stones"

Pour célébrer le 75ème anniversaire du Monopoly, une version spéciale « Rolling Stones » du célèbre jeu de société est sortie il y a peu. Ici pas question d’acheter la Rue Neuve et d’y installer un hôtel. Non, dans cette version spéciale du « Monopoly » on retrouve le boulevard « Sticky Fingers » ou encore l’avenue « Beggars Banquet ». Les hôtels et maisons sont remplacés, quant à eux, par des disques d’or et de platine et les gares par des célèbres tournées du groupe. Tout est ici aux couleurs des Rolling Stones… A quand un Monopoly Beatles allez-vous me dire? Ah, mince, il existe déjà…

Plus d’informations:

http://www.monopolypedia.fr/editions/pays_spe/beatles/monopoly-beatles.php

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