Archives par mot-clé : lou reed

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Laurent Rieppi : « La réalisation de « Machine Head » de Deep Purple et du titre « Smoke on the Water » »
La rencontre aura lieu sur Zoom.

Inscription obligatoire via

http://bit.ly/CentralLaurentRieppiDeepPurple

JEU 25/02 – 19H00

Laurent Rieppi vous emmène dans les d’un des plus grands albums de l’histoire du hard rock britannique ! Sixième album de Deep Purple, « Machine Head » sorti en 1972 propose un son assez unique puisqu’il a dû être enregistré en dernière minute dans les couloirs du Grand Hotel suite au terrible incendie qui ravage le Casino de Montreux le 4 décembre 1971. Le groupe, sur place lors de l’incendie, sera profondément marqué et écrira ensuite un titre mythique « Smoke on the Water ».

Journaliste rock, conférencier et responsable de rubriques sur Classic 21, Laurent Rieppi est aussi l’auteur de nombreux ouvrages de référence. Il publie « Allo Bowie ? Ici David ! » (2013), « Lou Reed : On The Wild Side » (2014), en « We Will Rock You: Queen de A à Z » et « David Bowie de A à Z » (2017). Sur Classic 21, il propose quotidiennement la séquence « «Rock’n’Roll Attitude » avec Fanny Gillard et la séquence « Préliminaires » chaque semaine avec Raphaël Scaini.

 

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Laurent Rieppi :

« The Velvet Underground and Nico : l’album à la banane »
La rencontre aura lieu sur Zoom.

Inscription obligatoire via

http://bit.ly/CentralLaurentRieppiVelvet

VEN 26/03 – 19H00

Laurent Rieppi nous plonge dans l’histoire d’un très grand album rock, première œuvre du Velvet Underground : « The Velvet Underground & Nico ». Connu aussi sous le surnom de «l’album à la banane », il connait un échec commercial cuisant à sa sortie mais il aura une influence énorme sur de très nombreux groupes par la suite. Lou Reed, John Cale, Sterling Morrison et Maureen Tucker y bousculent tous les codes du rock’n’roll et ouvrent les portes de ce que l’on appellera bien plus tard le rock alternatif. Sa pochette, signée par Andy Warhol, mentor du groupe, est également l’une des plus célèbres de l’histoire.

Journaliste rock, conférencier et responsable de rubriques sur Classic 21, Laurent Rieppi est aussi l’auteur de nombreux ouvrages de référence. Il publie « Allo Bowie ? Ici David ! » (2013), « Lou Reed : On The Wild Side » (2014), en « We Will Rock You: Queen de A à Z » et « David Bowie de A à Z » (2017). Sur Classic 21, il propose quotidiennement la séquence « «Rock’n’Roll Attitude » avec Fanny Gillard et la séquence « Préliminaires » chaque semaine avec Raphaël Scaini.

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Coups de cœur 2014

Voici un bref aperçu de mes coups de cœur musicaux 2014:

Sorties albums

 

  • Temples : « Sun Structures » (février 2014)

 

temples

 

Surfant entre british attitude qui n’est pas sans rappeler les Kinks et rock psychédélique façon 60’s, ce groupe britannique prometteur a reçu le soutien de Noel Gallagher (Oasis) ou encore de Johnny Marr (The Smiths)

Retrouvez mon interview avec James Edward, leader du groupe.

 

  • Metronomy: « Love Letters » (mars 2014)

loveletters

Digne successeur de l’excellent « English Riviera » (2011), « Love Letters » nous montre un groupe au sommet de son art. Entre son pop électro d’aujourd’hui et touches rétro façon Motown. Une réussite!

Retrouvez mon interview avec Joseph Mount, leader du groupe

  • Damon Albarn: « Everyday Robots » (avril 2014)

everydayrobots

 

Après Blur dans les 90’s, Gorillaz dans les 2000’s, Damon Albarn entame se lance dans les années « 10 » en solo avec l’excellent « Everyday Robots« . Son sens de la mélodie « catchy » est toujours ici très présent et l’ensemble est porté par des sonorités très modernes qui nous prouve à nouveau sa capacité à rester profondément ancré dans son époque.

  •  Morrissey « World Peace Is None of Your Business » (juillet 2014)

worldpeace

Retour d’un Morrissey toujours très inspiré et militant malgré d’important problèmes de santé.

 

  • Pink Floyd « The Endless River »

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On s’attendait au pire après l’annonce en début d’année d’un nouvel album de Pink Floyd constitué de « chutes de studio » de l’album « Division Bell » (1994). Mais ce que l’on retrouve ici est un agréable surprise: un très bel hommage principalement instrumental au regretté Rick Wright avec des éléments qui nous ramènent à l’époque des classiques « Wish You Were Here » (1975) et « Atom Heart Mother » (1970). Peut être pas le meilleur album du groupe mais un belle façon de refermer l’histoire du groupe.

 

 Rééditions

 

  • Velvet Underground: « The Velvet Underground » (1969)

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Très belle réédition du troisième album du Velvet Underground. Le plaisir de retrouver des standards tels que « Pale Blue Eyes », « Jesus », « Candy Says » et « What Goes On ». Une version « super deluxe » dans la digne lignée de celle sortie il y a 2-3 ans pour l’album « Velvet Underground & Nico », une multitude de démos intéressantes et un superbe livre avec des photos très rares.

 

  • Elton John – Goodbye Yellow Brick Road (40th anniversary)

goodbyeyellowbrickroad40th

 

 

Une réédition plus que complète de ce chef d’oeuvre d’Elton John sorti en 1973. Le coffret est non seulement très soigné et très beau mais son contenu est particulièrement intéressant. En plus de l’album original ainsi que des faces B et autres raretés, on retrouve un double CD live d’Elton John capturé à l’Hammersmith Odeon en 1973 ainsi qu’un documentaire DVD qui nous raconte toute l’histoire de la réalisation de cet album. Un must!

 

 

 

 

 

 

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Lou Reed "Berlin" (1973)

Lors d’un récent séjour londonien, j’ai craqué pour l’achat d’un 33 tours dans une boutique de « collectors ». C’est un disque qui représente beaucoup pour moi et qui a accompagné mon adolescence. Il s’agit de l’album « Berlin » de Lou Reed qui a tourné en boucle à l’époque mais que je n’avais plus pris le temps d’écouter depuis un moment. Et puis, de retour de vacances, je me suis fait un petit plaisir. J’ai déposé ce pressage original RCA sur ma platine et j’ai particulièrement apprécie ce moment de redécouverte rempli d’images et d’émotions….

berlinvinylphoto

Il y a 12 ans environ, alors que je commençais ma collaboration avec Radio 21, je tenais un site baptisé « Classic-Rock.be » qui fonctionnait très bien et qui pouvait ressembler à ce que les blogs musicaux sont aujourd’hui, à part que le terme n’existait pas encore vraiment. J’ai retrouvé un archive d’un article que j’ai rédigé le 28 novembre 2002, j’avais envie de le partager avec vous…

Lou Reed
BERLIN (1973)
jeudi 28 novembre 2002, par Laurent Rieppi 

berlinloureed

Berlin, une ville d’histoire, une ville de souffrance, une ville partagée. Nombres de musiciens sont venus chercher l’inspiration dans la tourmente de Berlin. Aux côtés de David Bowie, Iggy Pop ou de Nick Cave (un peu plus tard), l’un de ceux-ci consacrera un album à cette ville. Son nom est Lou Reed et il vient de New York…

 

Berlin sort en 1973, suite à l’immense succès de l’album« Transformer » (1972) produit par David Bowie (sur lequel figurent les célèbres Walk On The Wild Side et Perfect Day).

transformer
Avec Transformer, Lou Reed va enfin connaitre la reconnaissance du grand public grâce aux succès de Walk On The Wild Side et de la superbe ballade Perfect Day

Après sa dispute avec David Bowie, qui nous prouve encore une fois que la collaboration de deux esprits tourmentés et surdoués est souvent éphémère (rappellons nous du duo Reed/Cale au sein du Velvet Underground), il va s’associer à un autre grand producteur : Bob Ezrin, celui qui produira plusieurs albums d’Alice Cooper, dont le premier à connaître un grand succès, le splendide« Love It To Death » (1971).


Bob Ezrin produira de nombreux albums d’Alice Cooper et participera également très activement aux carrières des Pink Floyd et de Peter Gabriel.

Berlin se voudra un album conceptuel, très sombre et déprimant, une peinture très réaliste d’un couple de junkies survivant dans la ville. Un album que l’on pourrait qualifier de « Sgt Pepper Noir ». Une histoire racontée en musique, au travers des 10 titres que comporte l’album. Lou y dévoile la vie abominable de Caroline et de son violent compagnon.

Au fur et à mesure de l’album, on voit Caroline tomber par terre et se relever à plusieurs reprises suite aux violences psychologiques de la vie et aux violences physiques que lui inflige celui qui partage sa vie. Caroline se prostitue pour survivre et pour acheter de la drogue, on lui reprend ses enfants puisqu’elle est alors considérée comme une mauvaise mère. Lou Reed parle du surnom que les amies de Caroline lui donnent, « Alaska », en enchaînant pour terminer la chanson «  Caroline Says II  » (probablement le titre le plus poignant de l’album ) par un It’s so cold in Alaska (Il fait si froid en Alaska) très lourd de sens. Une froideur acquise après tellement de coups de couteau, une vie d’écorchée vive (Lou Reeds’inspirera d’éléments de sa propre expérience) qui se terminera sur les derniers titres de l’album par le suicide de Caroline.

Pour l’accompagner sur cet album, Lou Reed va réunir le gratin de la scène britannique ; parmi celui-ci, Dick Wagner et Steve Hunter aux guitares, ainsi que Tony Levin à la basse (un trio de musicien que l’on retrouvera dans des albums d’Alice Cooper et dePeter Gabriel) ; Steve Winwood sera également présent aux orgues.

L’album, qui devait être à l’origine un double, sera jugé trop ambitieux par la maison de disque RCA et sortira finalement en simple disque.

Berlin ne connaîtra pas le succès de Transformer, un peu comme si le public voulait se préserver d’un album trop vrai et quelque part trop pessimiste, ce qui plongera Lou Reed dans un état de dépression encore plus important.

Lou Reed s’est mis à nu et la réponse espérée de l’audience n’arrive pas. L’album se vend, malheureusement la reconnaissance du grand public n’est pas là. Elle viendra cependant avec le temps, l’album étant considéré, avec le recul nécessaire pour mieux l’aborder, comme le chef d’œuvre absolu de la carrière de Lou Reed par nombre de critiques ainsi que par les fans de l’artiste.

 

Titres de l’album :

-  1.   Berlin
-  2.   Lady Day
-  3.   Man of Good Fortune
-  4.   Caroline Says 1
-  5.   How Do You Think It Feels
-  6.   Oh, Jim
-  7.   Caroline Says-II
-  8.   The Kids
-  9.   The Bed
-  10.   Sad Song

 

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Lou Reed et Metallica et les collaborations étranges de l'histoire du rock

La presse musicale internationale parle beaucoup d’un album étrange attendu pour le 31 octobre prochain. Ce disque unit Lou Reed à Metallica… Drôle de mélange pensez-vous…? En effet rien ne semble rapprocher le singer/songwriter new-yorkais et la machine de guerre métallique « made in California »… Cependant à lire les nombreuses interviews diffusées dans les magazines spécialisés britanniques, tout semble s’être très bien passé en studio et Lou Reed a ainsi aidé les métalleux à se concentrer sur l’instant, sur l’émotion, plutôt que sur un perfectionnisme maladif qui parfois peut donner un aspect un peu trop « aseptisé » à leur musique. On est impatient d’entendre le résultat dans quelques semaines… Mais, tant qu’on en est à parler d’associations étranges, il y en a eu de très nombreuses et il est impossible de toutes les citer… Voici quelques illustrations de ce que le rock nous a offert de plus original, dingue, improbable ou simplement drôle dans le genre :

  • En 1978 sort un film intitulé « Sgt Pepper’s Lonely Hearts Club Band », hommage au chef d’oeuvre des Beatles sorti 11 ans plus tôt. Si le film ne laissera pas un grand souvenir dans l’histoire du cinéma, sa bande originale nous permettra de redécouvrir les titres des Beatles rejoués par une pléiade de stars (Peter Frampton, Aerosmith, Earth Wind & Fire, Billy Preston) dirigées par George Martin « himself ». Mais le duo le plus frappé que l’on trouve sur ce disque, c’est sans aucun doute celui entre Alice Cooper et les Bee Gees qui interprètent un très bel extrait de l’album Abbey Road: « Because ». Alice et les Bee Gees ensemble en studio, c’est original mais assez réussi.

  • Si Phil Spector est semble-t-il un cinglé et un criminel, il a été également – à l’époque – un producteur de génie. On séparera donc ici l’être humain – peu fréquentable – de l’artiste. Célèbre pour ses collaborations avec John Lennon, George Harrison, ses nombreux tubes des sixties (avec les Ronettes, les Crystals, etc) et son « Wall of Sound », Phil Spector a eu l’occasion de s’associer à Leonard Cohen et … aux Ramones. Deux collaborations très spéciales dont voici deux exemples ci-dessous:

  • Enregistré en septembre 1977 lors d’un show TV, la collaboration tout à fait surprenante entre David Bowie et Bing Crosby ne sortira officiellement que quelques années plus tard, en hiver 82, et ce sera un véritable carton … comme quoi …

  • Dans un genre tout aussi burlesque, que dire de l’association France Gall et Elton John en 1980 ainsi que celle de Bernie Taupin et Michel Berger pour ce « Donner pour Donner »….

  • Et pour terminer celle entre Laurent Voulzy et Ritchie Blackmore (oui oui) pour ce « Guitare Héraut »

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Les studios Trident au centre de Londres, des studios mythiques…

Fin février, je me suis rendu aux Trident Studios de Londres pour rencontrer Brian May et Roger Taylor. Outre ces interviews qui resteront à jamais gravées dans mon esprit, j’ai eu l’occasion de visiter ces studios mythiques dans lequel David Bowie, T.Rex, Lou Reed, les Beatles, Queen ou encore Peter Gabriel ont enregistré des oeuvres majeures. Petit retour dans le temps …

Les studio Trident a été construits en 1967 par deux frères: Norman et Barry Sheffield. Le premier restera célèbre pour avoir managé Queen à ses débuts mais aussi pour les avoir arnaqué, il deviendra ainsi le sujet du titre vengeur « Death on Two Legs » sur le célèbre « A Night At The Opera ».

A l’époque le studio Trident est à la pointe de la technologie et s’impose d’emblée comme un sérieux concurrent du studio d’EMI (qui ne s’appelle pas encore Abbey Road et dans lequel les Beatles enregistreront la majorité de leur catalogue).

Space Oddity - David Bowie (photo - collection privée)

C’est surtout la présence d’une console d’enregistrement 8 pistes (le must pour l’époque) qui vont attirer de nombreux artistes et groupes de rock. Attiré par la présence de ce 8 pistes, les Beatles enregistreront au Trident une bonne partie des titres présents sur l’album blanc (et non des moindres: « Dear Prudence », « Honey Pie », « Savoy Truffle » et « Martha My Dear » ainsi que le célèbre single « Hey Jude »). John  Lennon et George Harrison, par la suite, y enregistreront leurs albums respectifs « Plastic Ono Band » et « All Things Must Pass ».

C’est aussi là-bas qu’un très jeune David Bowie enregistrera son album « David Bowie » en 1969 sur lequel on retrouve l’inoubliable « Space Oddity ».

Début des années 70, le Trident est le studio « trendy » et la plupart des grands artistes britanniques de l’album enregistrent là-bas. Ainsi des chef d’oeuvres tels que « Transformer » de Lou Reed, « The Rise and Fall of Ziggy Stardust and The Spiders from Mars », « Electric Warrior » de T.Rex ainsi que les deux premiers albums de Queen y ont été enregistrés.

Electric Warrior de T.Rex (photo - collection privée)

Malheureusement, les Trident Studios seronts revendu en 1981. Aujourd’hui, rebaptisés « Trident Sound Studios », ils n’occupent plus les 5 étages du building, seuls le rez-de-chaussée et le sous-sol sont encore des studios, essentiellement pour le mastering.

Les plus célèbres titres enregistrés au Trident sont affichés à l'entrée du studio (photo - collection privée)
Francis Weyns et votre serviteur devant le "Trident Sound Studios" (photo - Arnaud Rey)

A lire également: l’excellent article et rencontre avec l’actuel gérant des studios Trident Sound signé par Victor Alexandre

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Antoine De Caunes : amour'n'roll

Antoine de Caunes est une grande célébrité du monde francophone. Les plus jeunes d’entre nous se souviennent  probablement de lui en tant que co-animateur (avec Gildas) de la grande époque de l’émission Nulle Part Ailleurs sur Canal + ainsi que de ses duos franchement drôles avec José Garcia.

Mais c’est le avec le rock que De Caunes a commencé sa carrière avec les célèbres émissions « Les Enfants du Rock » et « Rapido« . Avec le « Dictionnaire amoureux du Rock » (Plon 2010), il revient donc à ses amours de jeunesse et  nous délivre un ouvrage sincère et agréable. On prend beaucoup de plaisir à piocher des informations sur ses rencontres avec des les plus grands noms du rock (Paul McCartney, David Bowie, Peter Gabriel, Lou Reed, Serge Gainsbourg et son idole absolue, Bruce Springsteen), ou ses considérations sur le rock en général. Quand on le lit, c’est sa voix et son phrasé si particulier – véritable marque de fabrique de l’émission « Rapido »- qui nous vient à l’oreille.

On passe  un agréable moment et surtout, jamais Antoine De Caunes ne prétend être un « spécialiste du rock » ni une sorte de professeur terrifiant donneur de leçons. Non, c’est juste un fan de rock  – comme nous – et on partage sa vision avec beaucoup de plaisir …

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Le rock c'est complètement "wild" …

‎ »Songs are wild animals » (« les morceaux sont des animaux sauvages« ) a déclaré Neil Young dans une récente interview. Le terme « Wild » est très souvent usité dans les titres rock. En voici une petite sélection des plus célèbres « with a little help from my facebook friends » … (si vous cliquez sur les liens en rouge, vous aurez accès aux clips vidéo, magie …)

Neil Young: très "Wild" dans son genre ...

Et bien entendu, le plus « Wild » d’entre tous, Born to Be Wild de Steppenwolf (ahhh « Easy Rider » …)

Easy Rider et sa formidable bande originale

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Sur la platine Lou Reed/John Cale : "Songs for Drella", hommage à Andy Warhol

A la fin des années 80, Lou Reed est particulièrement en forme, parfaitement « clean » depuis quelques années, il sort deux oeuvres majeures de sa carrière « New York » et l’album « Songs for Drella », un disque hommage à Andy Warhol sur lequel il travaillera en compagnie de John Cale, son ancien complice du Velvet Underground…

En janvier 89, l’album « New York » est chez les disquaires, l’album est extrêmement bien reçu par les critiques et Lou a même l’occasion de faire un petit hit sur les radios américains grâce à son « Dirty Boulevard ». Le 9 janvier 1989, Lou Reed s’associe à John Cale – ils n’avaient plus joué ensemble depuis 72 – pour proposer une sélection de leur futur album « Songs for Drella » à l’Eglise St Anne de Brooklyn. Ces titres, ils les ont composé ensemble à la mémoire de leur ami et mentor Andy Warhol, disparu un peu moins de deux ans plus tôt (le 22 février 1987). Lou Reed et John Cale ont donc décidé d’enterrer la hache de guerre l’espace de quelques concerts et de l’enregistrement d’un disque dédié à celui qui les a révélé et produit le premier album du Velvet Underground, le célèbre « Velvet Underground & Nico » (souvent appelé l »album à la banane’)

Fin de l’année 89, Reed et Cale donnent d’autres concerts aux Etats-Unis. Cette fois, le répertoire est complet et le résultat est tout simplement brillant. Beaucoup se demande alors comment Cale et Reed arrivent à se supporter malgré les tensions du passé (et connaissant l’attitude exécrable de John Cale – que j’ai pu expérimenter  – tout ne devait pas être facile tous les jours). Lors d’un des concerts qu’ils donnent fin 89, ils sont rejoints sur scène par Maureen « Moe » Tucker, la ‘batteuse » du Velvet, avec qui ils interprètent un de leurs classiques « Pale Blue Eyes ».

L’album « Songs for Drella » (de Drella, surnom que son entourage donnait au maître et qui est une combinaison de Dracula et Cinderella – Cendrillon en français) sort le 11 avril 1990. C’est une véritable merveille, la musique parfois douce et parfois torturée retrace avec brio la vie de Warhol. L’émotion de deux musiciens est véritablement palpable sur le disque. A la sortie du disque, John Cale (fidèle à sa réputation) déclare qu’il ne veut plus jamais parler à Lou Reed, ambiance, ambiance… Cependant 2 ans plus tard, en 1992, le Velvet Underground annoncera son grand retour sur scène. Une tournée européenne suivra en 1993.

Quelques grands moment de « Songs for Drella » (sous-titré en français)

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