Archives par mot-clé : jimi hendrix

Hommage à Jimi Hendrix à Charleroi le 17 novembre

electricladylandhendrix

Troisième et dernier album studio du Jimi Hendrix Experience, « Electric Ladyland » est aussi probablement l’album le plus expérimental et abouti de la carrière du trio. Aux côtés du génial Jimi Hendrix, on retrouve ici pour la dernière fois cette incroyable section rythmique composée du bassiste Noel Redding et du batteur Mitch Mitchell. Produit avec la collaboration d’Eddie Kramer et de Gary Kellgren, l’album nous propose des classiques tels que « Voodoo Child (Slight Return) » et son inoubliable intro de guitare, Crosstown Traffic ou encore cette étonnante réinterprétation de « All Along The Watchtower » de Bob Dylan. A l’occasion du 50ème anniversaire de l’album, Laurent Rieppi vous proposera de redécouvrir les coulisses de la création de cet album légendaire à travers anecdotes et extraits musicaux.

Où et quand

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Rain'N'Roll: La pluie et le rock'n'roll ….

Après une semaine au goût de tempête, quoi de plus approprié qu’un petit aperçu des titres Rock’n’Roll traitant de ce phénomène certes naturel mais souvent désagréable qu’est la pluie…

  • The Beatles – Rain (1966)

Voici un excellent titre des Beatles, trop méconnu, mais avec un son particulièrement intéressant, notamment une ligne de basse particulièrement lourde et entêtante de Paul McCartney. « Rain » est sorti – à l’origine – sur la face B du 45 tours de « Paperback Writer ». Ecrit par John Lennon durant les sessions de l’enregistrement de l’album « Revolver », « Rain » sera composé dans des conditions assez particulières.

Lennon expliquera en 1980: « Je suis retourné chez moi après avoir passé du temps en studio… J’étais raide défoncé à la marijuana… et, comme je le faisais souvent à l’époque, je réécoutais alors ce que j’avais enregistré pendant la journée. Puis à un moment, j’ai passé les bandes à l’envers. Je suis resté là, immobile, à écouter le morceau à l’envers avec mes écouteurs, avec mon pétard en bouche. Puis le lendemain, je suis retourné en studio et j’ai dit aux autres: ‘Je sais ce qu’on doit faire avec ce morceau, j’ai compris… écoutez ça ». Donc je leur ai fait rejouer à tous leurs parties musicales, mais à l’envers ».

  • Creedence Clearwater Revival – « Who’ll Stop The Rain » (1970)

John Fogerty, chanteur, guitariste et leader de Creedence Clearwater Revival, a toujours été un musicien particulièrement engagé. Les paroles de « Who’ll Stop The Rain » critiquent ouvertement le gouvernement américain de l’époque. La « Pluie » (« Rain ») évoquée ici pourrait nous rappeler notamment celle de Dylan sur son standard « A Hard Rain’s a-Gonna Fall » (qui faisait référence à la crise des missiles de Cuba). La pluie pourrait ainsi être une métaphore sur les bombardements au Vietnam, sur le « tout pouvoir » américain… Mais « Who’ll Stop The Rain » évoque aussi directement la pluie et une célèbre averse qui va arroser abondamment  le mythique festival de Woodstock…

John Fogerty, lors d’un concert en 2007, précisera: « Beaucoup de personnes pensent que j’ai joué ce titre à Woodstock à l’époque. Ce n’est pas le cas! Oui, j’y étais. C’était super et rempli de gens biens. Des gens aux longs cheveux, plein de couleurs, puis il a commencé à pleuvoir et la boue a envahi le festival, alors un demi-million de personnes ont commencé à enlever leurs vêtements… Après le festival, je suis rentré chez moi et j’ai écrit ce morceau. »

  • Supertramp – It’s Raining Again (1982)

Le dernier grand tube que Roger Hodgson écrira pour Supertramp avant de se lancer dans une carrière solo. « It’s Raining Again » (il pleut encore), un hommage au public belge? 😉

(ici version solo de Roger Hodgson)

  • Guns N’Roses – November Rain (1991)

Indubitablement l’un des plus grands chefs d’oeuvres signé par Axl Rose, « November Rain » est un titre qu’il va peaufiner pendant de très nombreuses années. Effet, le chanteur et musicien travaillait déjà sur l’embryon de « November Rain » en 1983 alors qu’il était encore membre des L.A. Guns. La version que nous connaissons tous est éditée dans un format plus « commercialement acceptable » de 8.59 minutes alors que la version d’origine de ce morceau a une durée de plus de 25 minutes.

  • Garbage – Only Happy When It Rains (1995)

Shirley Manson, la chanteuse de Garbage, n’est contente que quand il pleut… C’est en tout cas ce qu’elle chante avec une certaine dérision sur l’un des plus grands tubes de son groupe. En même temps, étant originaire d’Ecosse, elle devait être souvent de bonne humeur…

Mais aussi…

  • Have You Ever Seen The Rain (1971) de Creedence Clearwater Revival (Fogerty est-il obsédé par la pluie?)
  • Purple Rain (1984) de Prince (bien entendu!)
  • Here Comes The Rain Again (1984) d’Eurythmics (pas très rock’n’roll c’est vrai…)
  • Raining In My Heart de Buddy Holly (1959 – Buddy Holly version crooner à la fin de sa courte vie)
  • Still Raining, Still Dreaming du Jimi Hendrix Experience (1968)
  • Rain in Blood de Slayer (1986 – version metal radical)
  • Rain de Status Quo (1976)
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Paul Personne sur scène et en coulisse

Le concert: (studio Classic 21 le 14 septembre 2011)

Le studio de Mons devient le Marquee Club l’espace d’une soirée…

Hier, dans le studio « live » de Classic 21, on aurait juré être au Marquee Club de Londres, légendaire club dans lequel les Yardbirds, Jimi Hendrix, les Who ou encore les Moody Blues ont fait leur débuts. C’est le guitariste français Paul Personne et son band « A l’ouest » qui ont insufflé cette ambiance 70’s à souhait dans la salle. Pendant l’interview qui a précédé le concert, Paul Personne nous a confié qu’il s’était mis à la guitare après avoir eu la révélation en écoutant l’album « Bluesbreakers with Eric Clapton », l’un des disques majeurs du british blues boom. Et Personne nous a prouvé qu’après  plus de 40 ans de scène,  il était resté fidèle à ses premiers amours. Quelques mots aussi sur ses musiciens : les frères Bellanger (Nicolas à la basse et Anthony à la guitare) et le batteur Brice Allanic. Ces jeunes ‘musicos’ nous évoquent tantôt Creedence Clearwater Revival  – pour l’aspect rouleau compresseur de la section rythmique – et tantôt Derek & The Dominos – les brillants duels de guitares entre Paul Personne et Anthony Bellanger nous rappellent le duo Eric Clapton/Duane Allman. Bref, vous l’aurez compris, le concert de Paul Personne hier était « the place to be » pour tous les amateurs de bonne musique et de rock « roots »…

L’interview:

J’ai eu la chance d’interviewer Paul Personne un peu avant le concert. Interviewer Paul Personne, c’est le pied! C’est tout ce que l’on peut attendre d’une bonne interview: des anecdotes intéressantes, un artiste bourré de talent mais qui garde les pieds sur terre, un type qui reste humble alors qu’il pourrait se permettre de se la jouer…

Parfois, en interview, il y a une véritable complicité qui s’établit entre l’artiste et le journaliste, ce n’est pas systématique mais quand ça se produit, c’est agréable de se retrouver sur la même longueur d’onde. Ca a été le cas hier… En même temps, comment ne pas adhérer au discours d’un musicien intègre qui privilégie l’émotion et l’instant au ‘bidouillage’ du studio…? Pour lui ce qui compte, c’est une production « réelle », « véritable », le virtuel n’a pas beaucoup de place. De plus, quel plaisir de le voir arborer un énorme sourire d’ado quand il évoque Jimi Hendrix, Eric Clapton ou encore les Rolling Stones. Vous pourrez retrouver des extraits de son interview prochainement sur Classic 21. So, stay tuned…

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Le rock c'est complètement "wild" …

‎ »Songs are wild animals » (« les morceaux sont des animaux sauvages« ) a déclaré Neil Young dans une récente interview. Le terme « Wild » est très souvent usité dans les titres rock. En voici une petite sélection des plus célèbres « with a little help from my facebook friends » … (si vous cliquez sur les liens en rouge, vous aurez accès aux clips vidéo, magie …)

Neil Young: très "Wild" dans son genre ...

Et bien entendu, le plus « Wild » d’entre tous, Born to Be Wild de Steppenwolf (ahhh « Easy Rider » …)

Easy Rider et sa formidable bande originale

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=rMbATaj7Il8&fs=1&hl=fr_FR]

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Queen remasters 2011 (volume 1)

Alors qu’en est-il de cette première salve de « remasterisation » du catalogue de Queen? Island rééditera dès ce lundi 10 janvier les deux premiers « Greatest Hits » du célèbre groupe anglais, le petit plus ici c’est que le son a été complètement rénové un peu à la manière du catalogue Beatles qui a subi le même traitement il y a peu. Le résultat? Voici un petit aperçu, en avant-première, dans les lignes qui suivent …


Première chose à signaler à propos du packaging de ces rééditions « Greatest Hits » volume 1 & 2 de Queen, c’est que le design du CD a été quelque peu modernisé. Terminées les vilaines tranches noires sur le côté et les livrets « minimalistes ». On retrouve ici un boîtier de type « jewel box » à bords arrondis (plus modernes) et un livret beaucoup plus complet avec pochette des 45 tours initiaux et petit texte explicatif pour chaque titre.

Mais le principal intérêt ici réside dans le traitement sonore, comme annoncé fièrement sur la première page du livret: « This 2011 version of this album has been meticulously re-created for this debut release on Island Records, using the finest modern analogue and digital technology, from the original first-generation master mixes ». Et en effet, le son a été « retrait » et remasterisé avec soin par une référence du genre, Bob Ludwig, grand « maître » du mastering reconnu pour son travail sur les oeuvres de Jimi Hendrix, Led Zeppelin, les Rolling Stones, Radiohead, Creedence Clearwater Revival, Rush et de nombreux autres.

Et le travail qui a été effectué n’est pas du bluff. Contrairement à ce que l’on à pu lire à certains endroits sur le net, le nouveau mastering n’est pas trop poussif, il redonne certes une dynamique nécessaire à certains titres mais cela est fait avec beaucoup de respect et ne dénature en aucun cas l’oeuvre originale (précisons bien qu’il ne s’agit pas d’un remix).

Pour rappel,  c’est Bob Ludwig qui avait déjà été le responsable de la réédition remaster d’A Night At The Opera à l’occasion du 30ème anniversaire du disque en 2005. Cette version était le seul album de Queen (en CD) disponible sur le marché européen et proposant un son de qualité. Les anciens transferts puis remasters de Queen pour l’Europe (sortis respectivement à la fin des années 80 et en 1993) proposaient un son plat, peu fouillé et on sentait que le passage de l’analogique au numérique ne s’était pas fait sans mal. Seules les versions japonaises, « remasterisées » en 2004 rendaient justice au disques originaux. En réaction à cela, de nombreux fans du groupe  snobaient le CD pour retourner à leurs bons vieux pressages originaux en 33 tours qui eux proposaient une pèche et un dynamisme nettement plus palpables.

Voici quelques titres qui m’ont particulièrement impressionné (même si cela est totalement subjectif) pour le traitement sonore de ce nouveau remaster 2011 : Another One Bites The Dust, Save Me,  Seven Seas of Rhye, We Are The Champions, Crazy Little Thing Called Love, Breakthru, The Miracle, I Want To Break Free.

Voici qui nous annonce de très bonnes choses pour la prochaine salve de sortie qui devrait voir la réédition des 5 premiers albums du groupe d’ici 2 à 3 mois. J’ai déjà entendu parler de bonus très alléchants, mais je ne peux pas vous en dire plus pour le moment … Suite au prochain numéro!

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Reg Presley (The Troggs): la vérité est ailleurs …

Le nom Reg Presley ne vous dit certainement rien. Et si je vous dis que c’était le chanteur et leader des Troggs? Ca éveille déjà quelques souvenirs chez certains mais si j’ajoute que c’est le groupe qui a écrit et interprété le célèbre « Wild Thing », véritable hymne garage-rock (notamment repris par Jimi Hendrix), les choses deviennent tout de suite beaucoup plus claires … (si ça ne vous dit toujours rien, vous pouvez écouter le lien ci-dessous)

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=z9DVJE_bhVU]

Mais je ne vais pas vous raconter  ici l’histoire des Troggs mais bien vous donner des nouvelles de ce sacré Reg Presley qui a délaissé quelque peu le rock’n’roll ces derniers temps pour une autre de ses grandes passions: les extraterrestres!

L’ami Reg est en effet devenu un véritable ‘Ufologue’ et a d’ailleurs sorti un livre :« Wild Things: They don’t tell us » (« Choses sauvages: Ils ne nous disent rien »). Le chanteur est donc persuadé que le gouvernement américain nous cache des choses à propos d’informations concernant des visites régulières de créatures venues d’ailleurs, un peu à la façon du personnage de Fox Mulder dans la série télévisée X-Files.

La "magnifique" et très kitsch couverture du livre mélangeant les thèmes d'E.T. et de X-Files

Alors qu’est-il arrivé à ce pauvre Reg? Est-il tombé sur la tête ou a-t-il simplement, comme beaucoup d’autres de ses « confrères », un peu trop abusé d’hallucinogènes dans les années 60 ? Quoi qu’il en soit, quand il daigne laisser ses poupées et figurines Roswell de côté, Reg remonte encore sur scène avec ses Troggs (le groupe ne s’est jamais arrêté depuis sa création en 1964) pour le plus grand plaisir de tous…

Plus d’informations sur le groupe: le site officiel des Troggs

Plus d’informations sur le bouquin ici

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Jeff Beck "Live at Ronnie Scott's"

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Ahhhh le Ronnie Scott, le légendaire club londonien… Quand on pense au Ronnie Scott, on a les images de nombreuses figures emblématiques du jazz qui nous viennent en tête: Ella Fitzgerald, Nina Simone, Sarah Vanghan, Buddy Rich, Chet Baker sont en effet passés par la. Mais c’est aussi là-bas que Jimi Hendrix donnera le tout dernier concert de sa trop courte vie. Le 16 septembre 1970, il montera pour la dernière fois sur scène afin d’y accompagner Eric Burdon & War sur les deux derniers titres du concert. C’est pour vous dire à quel point cet endroit est mythique!

Cette année, le Ronnie Scott club fête son 50ème anniversaire.  Pour célébrer l’événement Jeff Beck a décidé de nous sortir un excellent album live enregistré en 2007 dans ce club à l’ambiance très intimiste . Pour applaudir Jeff et son band ce soir-là, il y avait du très beau monde. Robert Plant, Jimmy Page, Tony Iommi (le guitariste de Black Sabbath), Brian May (le guitariste de Queen) faisaient notamment partie de la très longue liste des invités.

Lors de ce concert événement, on voit notamment Joss Stone et Eric Clapton rejoindre Jeff sur scène. Clapton n’a pas été facile à convaincre, c’est Mister Beck qui me l’a dit (j’ai eu l’honneur de discuter une vingtaine de minutes avec lui au téléphone pour la sortie de ce live). En effet, Eric Clapton n’était vraiment d’humeur à jouer à ce moment-là, mais quand Jeff lui a dit qu’il souhaiter interpréter avec lui quelques standards comme « Little Brown Bird » ou « You Need Love », Clapton a directement changé d’avis et lui a répondu « Ok! C’est quand? Ca se passe où? ».

Ce « Live at Ronnie Scott’s » vient de sortir en CD, DVD et Blue Ray. J’ai eu l’occasion de visionner le DVD et d’en écouter la version CD et je peux vous assurer qu’il s’agit d’une petite merveille. Jeff Beck y est en très grande forme (il revisite notamment quelques extraits de son célèbre album jazz-rock « Blow by Blow » pour notre plus grand plaisir) et le groupe qui l’accompagne est bluffant. Le batteur Vinnie Colaiuta (connu, notamment pour son boulot avec Zappa) est, comme à son habitude, excellent et la véritable révélation de ce concert est la très jeune bassiste Tal Wilkenfeld (23 ans!) que l’on avait également vu sur scène lors du Crossroads Guitar Festival organisé par Clapton il y a peu. Bref, vous pouvez vous ruer sur ce live sans aucun danger: qualité assurée!

Tal Wilkenfeld, bassiste révélation du DVD, a fait la cover du Bass Magazine (édition japonaise)
Tal Wilkenfeld, bassiste révélation du DVD, a fait la cover du Bass Magazine (édition japonaise)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un petit extrait pour la route:

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